Afrique centrale : la CEEAC invitée au premier sommet Russie-Afrique

Le secrétaire général de l’organisation sous régionale s’est vu remettre une invitation par l’ambassadeur de Russie au Gabon.
Vladimir Poutine, le président de la fédération de Russie.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sera présente au tout premier sommet Russie-Afrique prévu à Sotchi  du 22 au 24 octobre 2019.

C’est Dmitry Kourakov, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Gabon qui a remis son invitation à Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC. C’était le 22 février à Libreville, au siège de la CEEAC.

L’objective de ce sommet, a déclaré l’ambassadeur russe, c’est de « créer une base permettant d’instaurer un dialogue de haut niveau entre la Russie et les pays africains dans le cadre des événements d’affaires futurs. Ce sera un vecteur pour le développement de contacts économiques multilatéraux pour les prochaines décennies ».

Moscou, selon son représentant, est déterminé à accompagner l’Afrique centrale dans son processus de développement économique et social, notamment dans la construction des infrastructures hydroélectriques et dans la lutte contre la cybercriminalité.

La Russie mène actuellement une véritable opération de charme en Afrique. Le plus grand pays du monde en termes de superficie est déjà bien implanté en République centrafricaine, où il a joué un rôle de premier plan dans la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les 14 mouvements rebelles qui se partagent le pays.

La fédération russe ne cache également pas ses ambitions dans les Grands lacs, où de nombreux accords de coopération économique et militaire ont été signés avec des pays à l’instar du Rwanda et de la République démocratique du Congo.

« En ce concerne les projets liés au processus de développement économique et social de la sous-région Afrique centrale, le secrétaire général de la CEEAC a assuré de la volonté de l’institution à travailler avec tout le monde y avec compris la Russie, car l’Afrique centrale n’est la chasse gardée de personne », peut-on lire en guise de compte rendu de cette rencontre.

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