Centrafrique : ce que prévoit l’accord de paix

Amnistie, gouvernement inclusif et Premier ministre issus des rangs des groupes armés. Tels sont les principaux points du texte signé le 3 février au Soudan.
Les pourparlers de Khartoum.

L’accord de paix trouvé le 2 février entre le gouvernement et 14 groupes rebelles opérant en Centrafrique a finalement été signé 24 h plus tard.

Placées sous l’égide de l’Union africaine et des Nations-Unies, les négociations commencé le 24 janvier à Khartoum (Soudan) ont abouti à un accord de paix, le septième du genre depuis 2012.

« Nous félicitons qu’un consensus ait été trouvé sur les points de blocage qu’étaient l’amnistie et un gouvernement inclusif », a déclaré Aboubakar Sidik, un porte-parole de l’un des principaux groupes armés, le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) à l’Agence France presse (Afp).

Les pourparlers de paix de Khartoum, qui ont débuté le 24 janvier, avaient été suspendus jeudi à cause de désaccords, en particulier sur la question de l’amnistie des responsables de crimes et d’exactions.

Sous la pression de ses partenaires occidentaux, Bangui a toujours refusé une amnistie des chefs de guerre dont plusieurs sont sous sanctions de l’ONU ou cités pour violations des droits de l’homme dans des rapports d’ONG. D’autres sont sous la menace d’un mandat d’arrêt. Une Cour pénale spéciale (CPS) a été créée à Bangui pour juger les crimes commis dans le pays depuis 2003, mais son activité est limitée.

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