Marché du cacao : La fève reprend de la cote

Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce (Mincommerce), l’a encore soutenu le 08 août 2018 à Yaoundé. 

Des exposants au FESTICACAO

Finalement, chaque occasion devient belle pour le Mincommerce de livrer les derniers potins du marché mondial aux acteurs locaux de la filière cacao. A l’Hôtel de Ville de Yaoundé le 08 août 2018, lors de la 6ème édition du Festicacao (plateforme de célébration, de valorisation et de l’investissement de la jeunesse dans le cacao aujourd’hui), Luc Magloire Mbarga Atangana s’est affranchi de tout protocole. Le Mincommerce a signalé que si l’initiative se déploie sur fond de lancement, la veille à Ngomedzap (Nyong-et-So’o) de la campagne cacaoyère, l’heure est venue de faire le point sur la durabilité de la filière cacaoyère nationale face aux soubresauts et aux méandres du marché, en particulier le marché international.

Puisant dans la galerie des éléments factuels et prospectifs avérés, le membre du gouvernement construit un argumentaire optimiste. Il cite notamment l’accroissement de la production, qui tutoie désormais les 300.000 tonnes ; la qualité retrouvée du cacao camerounais (à titre d’illustration, les quantités de fèves exportées en Grade I sont passées, entre les campagnes 2016/2017 et 2017/2018, de 1.099 à 8.933 tonnes, soit une augmentation de 713% d’une campagne à l’autre).

Sur la foi des indicateurs qui sont les siens, le Mincommerce projette une réelle embellie. «Cette tendance est appelée à aller crescendo, avec la généralisation et l’extension du Programme d’implantation des Centres d’Excellence de traitement post-récolte piloté par le Conseil Interprofessionnel du cacao et du café (CICC), avec le concours de nos partenaires à l’international ; une politique de transformation et de valorisation locales de notre cacao désormais au zénith, ou peu s’en faut : entre les campagnes 2016/2017 et 2017/2018, le niveau de la transformation locale du cacao camerounais a en effet connu un bond sans précédent, passant de 33.023 à 53.403 tonnes, avec en projection, pour les deux/trois prochaines années, une capacité installée d’au moins 130.000/150.000 tonnes», dit-il.

La situation augure, selon lui, de meilleures perspectives pour les marchés national et sous régional. Ils s’en trouveront stimulés et revigorés, portés par les campagnes promotionnelles de dégustation, à l’image de FESTICACAO. D’où l’exhortation des citoyens à produire ce qu’ils consomment et à consommer ce qu’ils produisent. Luc Magloire Mbarga Atangana a saisi la même occasion pour féliciter par les promoteurs de cette idée géniale, en l’occurrence le CICC, sous la férule de son dynamique et inusable Président, Monsieur Apollinaire Ngwe, et l’ensemble de la technostructure qui œuvre au quotidien à ses côtés.

Jean René Meva’a Amougou 

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