Mouvements migratoires: nouvelle dynamique de coopération entre la CEEAC et l’OIM

La gestion des mouvements migratoires appelle une synergie d’actions dans notre espace communautaire. Un premier pas vient d’être effectué dans ce sens au siège de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à Libreville.

Gilberto Da Piedade Verissimo (àg) et Christopher Gascon ont fixé le cap

Une audience y a réuni, il y a quelques jours seulement, le président de l’institution sous-régionale et le directeur régional pour l’Afrique de l’ouest et centrale de l’Organisation internationale pour les Migrations. «Il est temps de parer au plus pressé et de mettre en place un plan d’actions à mettre en œuvre dans les délais raisonnables», ont admis Gilberto Da Piedade Verissimo et Christopher Gascon.

À en croire un communiqué de la Commission de la CEEAC, «il va à cet effet falloir impliquer tout le monde, notamment les politiques, la société civile et toutes les populations de manière globale». Mais déjà au niveau de l’institution communautaire, «mission a été donnée à Yvette-Ngandu Kapinga (commissaire, Ndlr), d’impliquer toutes les énergies des différents départements, eu égard à la transversalité du dossier», fait savoir le même communiqué.

Les deux responsables partent en effet d’un double constat. D’abord, «la région d’Afrique centrale compte par millions, des personnes déplacées internes, des migrants et réfugiés qui ne savent plus à quel saint se vouer». Ils relèvent ensuite que «les dernières crises en date restent celle de la République Centrafricaine avec la situation post-électorale qui a dégénéré et qui a ravivé les anciennes contradictions sociopolitiques; puis celle actuelle entre la République Démocratique du Congo et la République du Rwanda, toutes les deux membres de la CEEAC».

L’option d’une revitalisation de la coopération entre la Commission de la CEEAC et l’OIM trouve enfin sa justification dans la «ferme volonté exprimée de relancer ses relations qui lient les deux organisations, mais qui sont demeurées très timides». Gilberto Da Piedade Verissimo et Christopher Gascon déplorent notamment que «depuis la signature en 2013 du Mémorandum d’Entente entre les deux institutions, les actions préconisées n’ont presque pas connu de véritables réalisations».

TAA

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