INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Première conférence maritime de la CEEAC: reportée à la demande de la RDC

Il faudra finalement attendre au-delà du 20 juillet 2022 pour que la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) tienne la toute première Conférence maritime de la sous-région.

Des sources proches de la Commission indiquent que celle-ci est «reportée à la demande de la République Démocratique du Congo (RDC)». Les raisons précises de ce report ne sont pas connues. Aucune date n’est non plus jusqu’ici communiquée pour indiquer le nouvel horizon. L’institution communautaire laisse par contre entendre que «la session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement est maintenue le 25 juillet prochain». Il est à cet effet prévu qu’elle soit «précédée des assises des experts du Comité inter-États et du Conseil des ministres», apprend-on également des sources internes à la Commission de la CEEAC.

D’après la note conceptuelle pourtant déjà rendue publique, la première conférence maritime de l’Afrique centrale était censée se tenir du 20 au 25 juillet prochain. L’ambition de la Commission de la CEEAC et des États membres demeure cependant d’adresser la question thématique de la «gouvernance et sécurisation de l’espace maritime de la CEEAC pour le développement d’une économie bleue durable en Afrique centrale».

Il est en effet constant que «le domaine maritime de la sous-région est convoité pour ses ressources et entraîne des défis sécuritaires majeurs: brigandage, piraterie, pêche illicite, non déclarée et non règlementée (INN), siphonage, transbordement illicite, immigration clandestine, trafics d’espèces protégés, trafics de drogue et crimes transfrontaliers», résume la note conceptuelle. Tout en rappelant que l’objectif est «de réaffirmer le leadership et la souveraineté des États membres par la maîtrise et la mise en valeur de l’espace maritime et fluvio-lacustre de la CEEAC, en harmonie avec la politique maritime continentale».

Plusieurs ateliers sont au programme de la Conférence maritime. Les uns portent sur la gouvernance maritime en Afrique centrale et sur la sécurité et la sûreté dans l’espace communautaire. L’autre se rapporte au développement de l’économie bleue dans notre sous-région. Avec une emphase sur la coordination et sur son financement; et sur le rôle et l’implication de la société civile, du secteur privé.

TAA

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