Réduction de la pauvreté énergétique: à l’horizon 2030 avec le Cabef 2022
Les étapes pour y parvenir à l’échelle de la CEEAC seront évoquées du 8 au 9 septembre prochain à Douala. Ce sera au cours du Forum business et énergie de l’Afrique centrale. Une initiative du ministre équato-guinéen des Mines et Hydrocarbures
Une Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) débarrassée de la pauvreté énergétique à l’horizon 2030. C’est l’objectif poursuivi par le ministre équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures. Gabriel Mbaga Obiang Lima entend le faire au travers de l’édition 2022 du Forum business et énergie de l’Afrique centrale (Cabef 2022). L’événement va se tenir du 8 au 9 septembre prochain à Douala. La capitale économique du Cameroun s’est imposée du fait qu’elle représente «une ville stratégique et un carrefour des interconnexions d’Afrique centrale», précise l’organisation.
Plus de 400 participants issus des 11 pays de la CEEAC sont dès lors attendus. Et d’après les premières ébauches du programme de l’événement qui s’annonce déjà grandiose, l’accent sera mis sur les principales étapes envisagées pour faire barrage à la pauvreté dans le secteur de l’énergie. Il est à cet effet prévu de s’appesantir sur la nécessité de «construire des infrastructures énergétiques dans la CEEAC, de développer le commerce intra-africain de l’électricité et de stimuler les économies des pays de la sous-région».
Premier gazoduc d’Afrique centrale
Pour le plus grand bonheur des populations, de grandes entreprises du secteur de l’énergie et des invités d’exception se joindront également au ministre équato-guinéen pour s’intéresser à la valorisation du potentiel sous-régionale en Hydrocarbures. De nombreux projets d’envergure sont d’ores et déjà inscrits au menu des échanges. Il en est ainsi de «la construction du premier gazoduc d’Afrique centrale, du renforcement des capacités de l’industrie pétrolière et gazière, mais aussi du développement d’une synergie des exploitations dans l’industrie minière et des hydrocarbures», apprend-on également.
Théodore Ayissi Ayissi