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Port de ceinture de sécurité : les exploitants d’agences de voyages se conforment

plus d’une semaine après la signature de la décision du ministre des transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, les agences de voyage se plient à la règle

Dispositif sécuritaire désormais obligatoire à bord. La ceinture de sécurité reprend du service pour tous les véhicules empruntant l’axe-lourd. Dans certaines agences de voyage de la ville de Douala une semaine après sa signature, la décision du ministre des Transport est déjà d’application. Les véhicules visités répondent aux exigences des pouvoirs publics.  L’heure est à la sensibilisation des clients dont certaines peinent encore à intérioriser la bonne pratique.  «On ne peut pas mettre un policer derrière chaque citoyen. Quand ils montent dans le bus, on leur dit de mettre les ceintures de sécurité et ils le font. Pour ceux qui ne le font pas, c’est parce que qu’ils ne savent pas le mettre et dans ce cas nous venons les aider». Aussi, «j’en appelle à la conscience des passagers, car ceux-ci doivent être responsables. Dans un bus de 70 places, le chauffeur ne peut pas contrôler 69 passagers», plaide Victor Takougang, responsable logistique dans une agence de voyage.

Dans cette autre agence de voyage, la mesure n’est pas nouvelle. Car elle fait partie des gestes quotidiens qui doivent être respectés.  Une ceinture fonctionnelle pour tous les usagers. Pour les conducteurs, la ceinture est importante, car elle sauve des vies. «La ceinture de sécurité seule joue déjà un grand rôle, car elle sauve des vies. Certains passagers sans ceintures peuvent dormir, en cas d’accident, ils seront balancés dans tous les sens dans la voiture», avance Christian Mouté, chauffeur.

Pour certains responsables d’agence, la mesure du port de ceinture de sécurité prise par le ministre des Transports n’est pas suffisante. Car il y a plus grave que ça. Pour eux, le ministre semble avoir oublié l’essentiel.  «Il existe d’autres mesures à prendre comme des camions mal stationnés, des nids de poule sur différents axes routiers sur l’ensemble du territoire national. Les routes ne sont pas accessibles pour les usagers à cause de leur mauvais état»,  affirme Guy Zollo, responsable agence de voyage. L’état des routes, l’incivisme semble avoir pris de la vitesse sur les mesures élémentaires de sécurité. La mesure doit s’appliquer à tous sauf avis contraire du médecin.

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Diane Kenfack

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