Transport aérien: l’accord entre le Cameroun et le Canada entre en vigueur
Le ministre camerounais des Transports a procédé le 31 mai 2022 à la signature d’un accord contracté six ans auparavant.
L’accord de partenariat sur le transport aérien liant depuis 2017 le Cameroun et le Canada a quitté sa seule forme administrative pour entrer en vigueur ce 01er juin 2022 suite à la signature du ministre Jean Ernest Ngalle Bibéhé. L’on apprend de ce membre du gouvernement que ledit accord permettra de «renforcer les relations de coopération entre les deux pays, et contribuera au développement de l’aviation civile, à travers l’ouverture de nouvelles possibilités commerciales entre les compagnies désignées par les deux pays. Il participera également à la promotion du tourisme et au relèvement du niveau des échanges entre le Cameroun et le Canada».
La coopération initiée par le Canada a été entamée en décembre 2017 en lien étroit avec une approche observée par ce pays en matière de négociations bilatérales sur le transport aérien connue sous le nom de «Politique ciel bleu». Celle-ci a pour visée de Permettre aux compagnies aériennes canadiennes de prendre de l’expansion et de soutenir la concurrence dans un contexte mondial libéralisé ; et permettre aux aéroports canadiens de se promouvoir avec le moins de contraintes bilatérales possibles, etc.
L’accord de transport aérien signé à Yaoundé s’appuie sur un précédent accord signé entre le Cameroun et le Canada en 2014 relativement à la promotion et la protection des investissements. Lequel stipule que Chacune des Parties encourage la création de conditions favorables permettant aux investisseurs de l’autre Partie de faire des investissements sur son territoire. «Chacune des Parties accorde aux investisseurs de l’autre Partie un traitement non moins favorable que celui qu’elle accorde, dans des circonstances similaires, à ses propres investisseurs, en ce qui concerne l’établissement, l’acquisition, l’expansion, la gestion, la direction, l’exploitation et la vente ou autre aliénation des investissements sur son territoire», mentionne la convention consultée par Intégration.
Louise Nsana