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Plan de travail et renforcement des capacités des OSC: passage obligé vers la validation ITIE 2023

L’atelier de concertation organisé le 5 mai dernier par le Cradec avait également pour but d’arrêter une stratégie de mise en œuvre du Plan d’action 2022.

Les Organisations de la société civile (OSC) membres et non membres du Comité ITIE Cameroun se sont une nouvelle fois réunies en présentiel à Yaoundé. C’était dans le cadre d’un atelier de concertation organisé par le Centre régional africain pour le développement endogène et communautaire (Cradec). La rencontre faisait suite à la première session du Comité ITIE tenue le 30 mars dernier. Elle avait alors pour but de recueillir les contributions des OSC «pour une validation ITIE 2023 satisfaisante du Cameroun». Et parmi les pistes sérieuses retenues par les participants, le président exécutif du Cradec mentionne «des contributions qui vont dans le sens d’améliorer le contenu du plan de travail 2022-2024 et du Plan d’action 2022, et aussi de pouvoir travailler dans une certaine organisation du Comité ITIE pour la mise en œuvre de ce plan de travail». L’élaboration d’un plan de renforcement des capacités des membres de la société civile était également à l’ordre du jour. Car pour Jean Mballa Mballa, «la validation du Cameroun va se positionner en octobre 2023 et nous les OSC, parties intégrantes de la mise en œuvre de l’ITIE, avons commencé à nous positionner dès maintenant».

Recommandations
Dans le détail, les recommandations des OSC s’articulent autour de quatre axes principaux. «L’approfondissement que nous avons eu à faire porte sur la gouvernance et l’administration du Groupe multipartite; sur la communication à travers la mise en œuvre de la stratégie nationale de communication ITIE; sur l’amélioration du calendrier de mise en œuvre des mesures correctives qui concernent en même temps la société civile, le secteur privé que l’administration; et sur la transparence elle-même pour l’amélioration de l’accès à l’information ITIE au Cameroun», laisse entendre le leader d’association.

Ce dernier point a fait l’objet d’échanges vifs entre les membres de la société civile. Le point d’achoppement était relatif à l’évaluation que les OSC font elles-mêmes des mesures correctives qui les concernent. L’un des problèmes étant qu’en matière de transparence, toutes les organisations de la société civile ne sont pas logées à la même enseigne. «Certains membres de la Plateforme sont nommément désignés par le décret de 2018 du Premier ministre et pensent de ce fait ne pas avoir à rendre compte à leurs pairs. D’autres ne sont pas membres du Comité ITIE et n’ont pas en plus accepté de signer le code de conduite élaboré par les OSC elles-mêmes», ont déploré les participants. Toutes choses ayant conduit à la promesse de Jean Mballa Mballa «d’organiser à moyen terme un autre atelier pour regarder spécifiquement en ce qui concerne les OSC, les mesures correctives qui les intéressent et ont été formulées à leur égard».

Théodore Ayissi Ayissi

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