À Promote 2022 : L’Onudi dévoile sa face et ses idées

Inconnue de nombreux visiteurs, l’institution a misé sur le Salon pour se présenter et mettre en exergue son rôle.

Ambiance au stand de l’Onudi

À visiter le stand de cette l’institution spécialisée des Nations unies, c’est sur son identité et ses missions que l’on tombe en premier. «Née en 1961 à Vienne, l’Onudi est devenue un démembrement de l’Onu en 1985. Elle est, chargée de promouvoir le développement industriel pour la réduction de la pauvreté et le développement durable à l’échelle internationale. Sa mission est d’aider au développement industriel de ses pays membres ainsi que de conseiller et accompagner les pays en voie de développement dans l’élaboration de politiques industrielles, la création de nouvelles industries ou l’amélioration d’industries existantes. À Yaoundé, elle est située au quartier Golf», renseigne une préposée de stand.

Industrialisation ?
Voilà un mot qu’affectionne bien Raymond Tavares. Le Sénégalais, représentant de l’Onudi en Afrique centrale aurait eu le sommeil difficile s’il n’avait pas obtenu de stand à la 8e édition de Promote placée sous te thème: «l’industrialisation de l’Afrique, une clé de l’émergence du continent». «C’est pour nous un bon prétexte pour participer au débat portant sur l’industrialisation du continent», amorce Raymond Tavares face à la presse. En bon spécialiste du développement industriel, il est le principal animateur de la journée thématique de l’Onudi de ce 24 février 2022 à Promote. Placés sous thème : «Innovation et Transformation digitale, pour un développement de l’industrie 4.0 en Afrique», les réflexions font la part belle au digital. Au milieu de plusieurs exposés, une idée centrale : l’arrimage au numérique constitue une voie royale pour une véritable industrialisation de l’Afrique.

Pour le panel constitué de plusieurs experts, il est évident que «la quatrième révolution industrielle peut être une belle opportunité d’intégration des populations africaines, en constante croissance, au marché du travail». «De quoi prendre conscience que l’Afrique, en la matière, est à un tournant majeur dont devraient se saisir les États pour mieux structurer le secteur du digital. Pour jouer la meilleure partition dans cet environnement, les autorités doivent être proactives sur la question. C’est dès maintenant qu’il faut créer des infrastructures capables de soutenir la transformation industrielle. Ce qu’il faut à présent, c’est faire en sorte que la tech soit utilisée pour améliorer productivité et rentabilité des économies africaines», appuie Raymond Tavares.

Jean-René Meva’a Amougou

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