Lutte contre le paludisme: thérapie de groupe à la CEEAC

La Commission de la CEEAC a enfilé le 25 février dernier une blouse blanche et une paire de gants.

C’était à la faveur de la tenue par visioconférence d’une réunion de restitution du Plan régional d’élimination du paludisme en Afrique centrale. Les travaux ont réuni autour de l’institution sous-régionale plusieurs partenaires à l’instar de l’OMS, l’Alliance des chefs d’État africains pour l’élimination du paludisme (Alma) et Roll back Malaria.

L’objectif affiché était de parvenir à «la compréhension commune du contenu dudit plan pour une auto-appropriation par toutes les parties prenantes; ce qui facilitera leur participation effective dans les étapes suivantes de son adoption et dans sa mise en œuvre». À en croire la Commission de la CEEAC, les participants ont ainsi pu «identifier les interventions régionales prioritaires permettant d’accompagner chacun des 11 pays; et proposer des initiatives afin de combler les lacunes et atteindre les populations les plus vulnérables et les plus enclavées».

Deux considérations rendaient nécessaires la tenue de la réunion. D’un côté, la commissaire en charge de la Promotion du genre et du Développement humain et social relève que «l’Afrique subsaharienne totalise à elle seule 96% des décès imputables au paludisme et enregistrés dans le monde, et les enfants de moins de 5 ans paient le plus lourd tribut avec 80% des décès enregistrés en 2020». De l’autre, Yvette-Ngandu Kapinga souligne que «la situation du paludisme au sein de la CEEAC nécessite une attention particulière puisque les 11 États membres comptent à eux seuls près du quart du fardeau mondial en termes de morbidité et de mortalité». Elle représentait le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo.

TAA

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