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Afrique centrale : L’Unoca aussi sur le terrain de la sécurité

La gravité de la situation au niveau sous-régional a imposé l’ordre du jour de la 52ème réunion du Comité continu permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité dans la sous-région.

Cinq Jours ont suffi pour tenir les activités de la 52ème journée du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale. Cette 52ème réunion s’est tenue au Gabon et s’est achevée le 26 novembre 2021. Les démarches entreprises au Cameroun, pays organisateur de la CAN 2021, à Bangui, Kinshasa et Ndjamena pour lutter contre les discours de haine ont trouvé satisfaction auprès des participants.

De manière générale, le rapport des experts sur la situation géopolitique et sécuritaire de la sous-région a été adopté. Il répond selon ce que révèle le magazine Interface aux enjeux liés à la paix et à la stabilité de l’Afrique centrale, mais aussi à la lutte contre le terrorisme et la piraterie dans le Golfe de Guinée.

Autre fait marquant, les membres sont favorables au processus de transition qu’ils entendent bien soutenir partout où la situation se présente. Les efforts à propos de la consolidation et la promotion de la paix en République Centrafricaine, au Cameroun et au Tchad sont à encourager. S’agissant de ce dernier, le Comité a souligné la nécessité de «mobiliser les partenaires pour accompagner la transition (…) et permettre sa conclusion dans le délai imparti», rapporte le magazine Interface. Les priorités actuelles de l’Unoca sont, entre autres, la sécurité climatique, le terrorisme et l’extrémisme violent dans le Bassin du Lac Tchad et la piraterie maritime.

Changements climatiques
La 52ème réunion de l’UNSAC a également donné l’occasion de débattre sur les changements climatiques en Afrique centrale. Ainsi, le Comité a pris «acte de la reconnaissance de l’urgence climatique et les liens avec la paix, la sécurité et la stabilité de l’Afrique centrale». Les recommandations se sont étalées sur trois axes. Tout d’abord, prévenir et limiter les risques sécuritaires climatiques en adoptant un protocole régional, tout en renforçant la résilience des populations. Ensuite, le comité a encouragé l’Unoca et la CEEAC à «engager un plaidoyer conjoint avec les États membres pour une compensation renforcée auprès de la communauté internationale, conformément aux engagements pris à la COP21». Enfin, l’instauration du reboisement en Afrique centrale est également apparu comme une solution idoine en vue de la préservation de l’environnement et de la biodiversité

Presvualie Ngo Nwaha (stagiaire)

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