Lutte contre le réchauffement climatique à Yaoundé : La touche des «Mariannes»

L’opération baptisée «Un arbre, une vie» a été lancée le 27 novembre 2021 .

Les «Mariannes» lors d’un événement public

Les femmes ne sont pas seulement les victimes des changements climatiques, elles peuvent aussi agir activement et efficacement et promouvoir les méthodes d’adaptation et d’atténuation. Conscientes de cette donne, les dames en service à l’ambassade de France au Cameroun sont descendues le week-end dernier à Olembé. Dans ce quartier niché dans le premier arrondissement de Yaoundé, leur association («Les Mariannes») s’est déployée pour le lancement de l’opération baptisée «Un arbre, une vie». Parrainée par l’ambassade de France au Cameroun et les mairies des communes d’arrondissement de Yaoundé, ladite opération permettra de planter 2000 arbres dans un espace choisi par la mairie de Yaoundé 1er.

L’acte, précise-t-on, participe à la sensibilisation du public. Dans une série d’interrogations émises au nom de l’association, Corine Eteki pense que «très peu d’entre nous ont pris la pleine mesure du danger qui menace le Cameroun. S’il commence à neiger régulièrement au Cameroun, qu’adviendra-t-il de l’agriculture qui constitue une source de revenus pour des milliers de familles? Ce serait un vrai désastre», En clair, la responsable de l’association alerte sur les risques de l’autodestruction de l’espèce humaine par l’empoisonnement de son environnement vital consécutif à l’émission des gaz à effet de serre.

Plaidoyer
Pour atteindre leur objectif consistant à favoriser la résilience d’Olembé face au réchauffement climatique, «Les Mariannes» inscrivent leur démarche dans une logique d’utilité publique. À ce titre, le plaidoyer mené par l’association est innovant, «car il introduit une nouvelle logique d’expertise, qui repose moins sur la connaissance académique ou institutionnelle, que sur la connaissance de proximité géographique, écologique, économique, sociale et culturelle».

En effet, les initiateurs du projet ont voulu sortir délibérément du schéma classique consistant à confier la conduite des activités de terrain à l’administration technique de tutelle ou à d’autres organismes étatiques. Les résultats, indique Corine Eteki, seront visibles dans 10 à 15 ans. «C’est capital pour notre ville, connue pour sa pollution des sols et de l’air. Que la nature reprenne un peu de terrain par la protection des milieux naturels, la préservation de la biodiversité ainsi que par la protection et la restauration des sols, c’est très important», suggère-t-elle.

Ongoung Zong Bella

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