Paix en RCA: Paris en embuscade contre Moscou

Le président de la Commission de la CEEAC a eu des échanges le 5 novembre dernier avec le nouvel ambassadeur et haut représentant de la France au Gabon. Dans l’ensemble, il était question pour Gilberto Da Piedade Verissimo et Alexis Lamek de faire le tour d’horizon de la situation sécuritaire dans la sous-région Afrique centrale. La crise en Centrafrique s’est au final imposée comme le sujet majeur.

Alexis Lamek et Gilberto Da Piedade Verissimo.

A l’occasion, plusieurs éléments de la configuration actuelle de ladite crise ont été mis en exergue. Les deux diplomates ont par exemple évoqué l’initiative du «président de la République, Faustin Archange Touadéra de décréter un cessez-le-feu unilatéral le 15 octobre 2021 sur l’ensemble du territoire national afin, selon lui, de permettre à tous de participer au processus de rétablissement de la Paix en RCA et les préparatifs d’un dialogue national, le 16ème du genre».
Par ailleurs, les discussions entre Gilberto Da Piedade Verissimo et Alexis Lamek ont porté sur «la présence des paramilitaires russes et sur l’épineuse question de la présence très prononcée du groupe Vagner, ainsi que sur les soupçons de pillage des richesses naturelles de la RCA».

Le temps pour le président de la Commission de «réaffirmer la volonté de la CEEAC d’accompagner le processus de paix dans ce pays membre de la CEEAC. Parce qu’il faut donner le temps au gouvernement centrafricain de prendre la situation en main pour qu’il se sente en réel position de gouverner. Voilà pourquoi le président Touadéra a besoin de paix, et d’une armée bien équipée et bien entraînée».

Dans tous les cas, les deux autorités ont rappelé «la nécessité d’un cantonnement des milices». Elles ont même «promis d’œuvrer ensemble à la recherche des solutions durables», précise le Commission.

TAA

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