Success story : Des incubés dans des catalogues

À la fin de l’apprentissage, ces derniers deviennent des modèles dans la société.

Leaticia Nanga Edou, experte en management
et gestion de projets à Univers des leaders

La formation est de plus en plus sollicitée par les jeunes entrepreneurs matures. De même, l’entrepreneuriat évolue et sa cote de considération va de façon croissante. Les centres d’incubation les forment et les accompagnent. Ceux-ci à leur tour mettent les enseignements en pratique et réussissent à se faire une place dans la société.

C’est le cas de Ngamba Nova, une jeune femme de 28 ans et mère de trois enfants. L’enseignante de profession a enchaîné successivement trois formations. Elle acquiert ainsi des compétences dans la fabrication des produits cosmétiques, la fabrication des produits capillaires et la manipulation des fruits. Elle finit par se concentrer sur le cosmétique et innove avec sa marque Nova cosmétique. Selon Fabrice Tchoungui, «c’est une marque qui marche très bien et le plus beau c’est parce qu’elle sait concilier son travail d’enseignante et celui de marketing de sa marque de produits capillaires».

Morelle Ndjolle Essame est aussi une entrepreneure formée. Elle est aujourd’hui promotrice d’une marque pour les cheveux défrisés et pour les cheveux crépus. Depuis peu, elle fabrique distribue et commercialise ses produits auprès de sa clientèle mais aussi dans les foires. Ce privilège n’est pas seulement réservé aux jeunes femmes. La gent masculine est également accueillie à Univers des leaders.

GFAC
La troisième promotion d’incubés du Groupement des femmes d’affaires du Cameroun (GFAC) est sur le terrain depuis fin octobre. Les incubés sont satisfaites et heureuses de leur séjour auprès des formateurs et de l’encadrement du GFAC. Reine Olga Ahanda, présidente de cette promotion salue «l’accompagnement que j’ai eu… [et qui] m’a beaucoup aidé. J’ai appris la gestion d’une entreprise, de la clientèle, l’expansion de l’entreprise sur le digital. À ce jour, j’ai un business plan fini et une page officielle de mon entreprise».

Autrement dit, on maîtrise mieux les avantages d’une formation et d’un accompagnement avant de passer à la matérialisation de son projet. Amandé partage la joie de sa présidente: «avant d’être intégrée au GFAC, j’étais dispersée. Je me suis lancée dans la fabrication de l’eau de javel, je travaillais dans la restauration. Mais après avoir vu l’annonce de cette structure, je me suis sentie interpellée. Dès le départ, je me suis fixée sur un projet : la culture des champignons. Avec les enseignements tels que la comptabilité, le montage de projets, la planification et le marketing digital, j’ai mieux évolué. Depuis lors je suis focus».

En dehors des enseignements, les jeunes apprenantes ont également la perspective d’une vie professionnelle équilibrée. Ces derniers prennent conscience de leur potentiel. Ils dévoilent dès lors leurs aptitudes en guise de contribution au développement inclusif et durable visé en 2035.

Presvualie Ngo Nwaha (stagiaire)

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