Collaboration : Le Mincommerce et ABS main dans la main

Ce 8 septembre 2021, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga, a signé une convention de partenariat avec la société Africa Business Solutions représentée par son directeur général Désire Makan II.

Le Mincommerce et le DG de ABS au moment de la signature
de l’accord de partenariat.

Jeudi dernier à Yaoundé, Luc Magloire Mbarga, ministre du Commerce a présidé une cérémonie au sein de son département ministériel en vue de la signature d’un protocole d’accord de collaboration entre ledit ministère et la société Africa Business Solutions. Cette convention interpelle deux acteurs : «d’une part le secteur public représenté ici par le ministère du commerce et le secteur privé représenté par le directeur de ABS, Désiré Makan II». Cette société qui voit le jour en 2014 vise l’accompagnement et la promotion des produits locaux Made In Cameroon et les champions nationaux.

Le contexte régional est marqué par la mise en place de la zone de libre-échange continentale africaine et celle de l’unification des marchés. Mais il faut y ajouter l’autoproduction et l’autoconsommation qui vont dans le droit fil des exigences du label Made In Cameroon pour dégager des débouchés au niveau régional et international. Ce cadre de collaboration se décline en 11 articles dont les objectifs spécifiques font état de «la promotion des produits locaux, la prospection et la conquête de nouveaux marchés, l’encadrement des entreprises locales à l’exportation, la recherche des partenariats et des financements et enfin la régulation des approvisionnements des produits de grande consommation».

Le ministère du Commerce, l’institution par excellence de la régulation du commerce au Cameroun a une grande part à fournir dans cette collaboration. «L’État ne peut pas tout faire. De même pour le secteur privé qui ne saurait avoir une science infuse. Il faut bien le comprendre, le développement est la résultante des acteurs privés sous l’encadrement et l’accompagnement des institutions publiques. Pour parvenir à la production et la consommation du Made In Cameroon, il faut des mains fortes et des expertises, d’où l’objectif de notre accompagnement de celles-ci», détaille le ministre du Commerce. Par ailleurs, cette convention vise «la recherche de financements assignés à nos partenaires. De façon brève, cet accord associe le secteur privé au développement. Nous espérons que les acteurs répondrons favorablement à notre appel».
L’autre dimension de cette signature est une main tendue à la diaspora pour construire, ensemble, l’édifice du développement et une nation moderne qui n’est jusqu’ici qu’un chantier. Désiré Makan II est un exemple à suivre.

Le directeur d’ABS quant à lui se réjouit de cette convention qui rejoint la volonté du président de la République d’accompagner 50 000 entrepreneurs d’ici 2035. Avec l’appui du ministère du Commerce, ABS a élargi ses programmes qui, auparavant, se limitaient au programme national innovant, Rencontres Business Cameroon. On peut retrouver en outre : «Cameroon Open Business, un évènement de rencontre qui a lieu tous les 2 mois pour la promotion du Made In Cameroon ; Cameroon intrepreneurs and leaders, évènement mis en place pour favoriser le climat des affaires, la promotion de la zone de libre-échange continentale africaine, la diplomatie économique et l’implication de la diaspora; des modules de formations pour les créateurs et les promoteurs d’entreprises et enfin la caisse africaine de solidarité entrepreneuriale qui a pour ambition de mettre en face des acteurs pour en faire un outil de garantie et d’accompagnement des entrepreneurs».

À en croire le directeur d’ABS, les activités de la première phase qui est basée sur la promotion du Made In Cameroon, débutent dès octobre prochain. Ce concept devrait, au-delà d’un simple mot, être dorénavant un état d’esprit, une attitude. «Il s’agit du Cameroun tout entier», fait savoir Désiré Makan II. La seconde étape s’articule autour de l’accompagnement des exportations Désiré Makan II explique : «après la mise en place de ses produits et ses services, il s’agit de la conquête des marchés, l’occasion donnée par la zone de libre-échange continentale africaine». Par cet accord signé, Africa Business Solutions peut se satisfaire de la confiance de l’État, la relation avec la diaspora et celle de la jeunesse camerounaise, autant d’ingrédients et de symboles représentés en un seul document.

Le chemin de route est tracé car, «c’est 10 régions que nous allons d’abord visiter le mois prochain. Ensuite nous ambitionnons d’accompagner 50 000 entrepreneurs d’ici 2035 avec des programmes divers», précise le directeur d’ABS.
L’appel est lancé aux promoteurs d’entreprises et le rendez-vous est fixé sur le site web rencontrebusiness.com. Tout un chacun est identifié, libre choix de son domaine de création, pour un accompagnement personnalisé. Pour un suivi des évènements et le pari émis, ABS donne rendez-vous dans un an pour l’évaluation des programmes et des résultats enregistrés.

Presvualie Ngo Nwaha (stagiaire)

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