Logements sociaux à Douala : Clés en main pour la quatrième vague

La ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) Célestine Ketcha Courtès, a présidé le 27 juillet dernier à Banga-Bakoko la cérémonie de remise des clés aux nouveaux propriétaires.

La ministre Ketcha Courtès remettant symboliquement une clé à un propriétaire.

S’ils étaient une cinquantaine à la phase précédente, le cap de la centaine a été franchi avec la quatrième vague. Ils ont obtenu des mains de la Minhdu les clés de leur logement le 27 juillet dernier à l’occasion d’une cérémonie organisée à Banga-Bakoko (Douala). «C’est plus un sentiment de satisfaction, de soulagement. Je dirais même de délivrance. Je suis aujourd’hui propriétaire et fier de l’être», confie un récipiendaire.

Sur le pupitre, le triptyque Sic, Maetur et Crédit foncier, qui brossent les parts importantes de la réalisation du projet 1000 logements et 5600 parcelles, n’a pas laissé indifférente la Minhdu. «C’est parce que le triptyque marche que nous pouvons avoir cette nouvelle ville. Les solutions déployées par nous tous pour répondre aux prescriptions du chef de l’État sont mises en marche», rassure la Minhdu.

Les représentants des récipiendaires et du Comité de développement des logements de Banga-Bakoko n’ont pas également manqué d’exprimer à leur tour leur satisfaction à l’endroit du chef de l’État et du Minhdu pour l’accomplissement de chacune de leurs promesses. En l’occurrence, l’acquisition du matériel de nettoyage et d’accessoires d’animation culturelle que leur avait promis le Minhdu lors de son dernier passage.

Célestine Ketcha Courtès lors de son discours a adressé une mise en garde contre les comportements irresponsables de ceux qui vandalisent des années d’investissement. Au maire de la ville, elle a plaidé pour la construction d’un centre commercial pour les habitants de la Cité.

Diane Kenfack

 

Pollution à Douala

Moins de 3% des emballages plastiques usagés collectés

Les acteurs intervenant dans le traitement des déchets plastiques étaient réunis le 27 juillet dernier dans la capitale économique.

 

Les déchets plastiques constituent 10% des déchets au Cameroun. Entre autres désagréments, ces déchets causent de véritables inondations dans la ville de Douala. La rencontre qui s’est tenue à la salle de fête d’Akwa vise donc à mettre sur pieds un mécanisme permettant de récolter le maximum de déchets. «La situation est très alarmante. Il est important qu’on réunisse tous les acteurs qui sont concernés. Plus de 95% des producteurs de plastique sont ici à Douala. Nous avons remarqué que moins de 3% des déchets d’emballages plastiques sont collectés parce que les actions sont éparses», déplore William Lemnyuy, délégué départemental de l’Environnement pour le Wouri.

L’officiel poursuit: «nous voulons mettre en place un mécanisme qui va amener autour de la table tous les acteurs et leur dire voilà les déchets qui ont été collectés et payer pour leur collecte».

Les efforts fournis par les acteurs de la chaîne ne sont pas très visibles. Ces derniers accusent le coût de la collecte qu’ils estiment très élevé. «Les efforts que tous les acteurs font ne se voient pas tout simplement parce que le coût de la collecte est tel que si ce n’est pas subventionné ou n’est pas pris en charge par d’autres, c’est très difficile de pouvoir vraiment combler et assainir toute la ville», affirme Florence Palla, spécialiste en collecte de déchets plastiques non organiques.

Mais ces déchets plastiques peuvent également être considérés comme la matière première qui permet de créer des emplois. Ils permettent de fabriquer d’autres objets pouvant être utiles à l’homme au quotidien. «Il faut voir qu’à la base, quand on récupère le plastique on le broie, donc on a des granulés. Il y en a qui fabrique aussi des chaises. On entend aussi beaucoup parler de pavé», explique Florence Palla.

Selon l’article 13 de la loi-cadre portant gestion de l’environnement, tout producteur de déchets a l’obligation de les traiter jusqu’à son état d’innocuité.

Diane Kenfack

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