«Partenariat scientifique» : Les étudiants en Master et Doctorat bénéficiaires

La Fondation Africavenir par la voix de son président-fondateur, le prince Kum’a Ndumbe III, met à la disposition des étudiants des cycles Master et Doctorat des œuvres littéraires pour la restauration de la mémoire collective.

Le recteur de l’Université de Douala (àg) et le promoteur de la Fondation Africavenir.

Ces productions intellectuelles sont destinées à booster leurs recherches et à améliorer qualitativement leurs travaux de thèses. L’initiative rentre dans le cadre du «partenariat scientifique» signé entre l’Université de Douala et la Fondation Africavenir. C’était le 22 juillet dernier dans la salle des actes de l’Université de Douala.

Cette convention est une aubaine pour les différents bénéficiaires. D’autant plus qu’elle permettra de limiter les dépenses en déplacement et améliorera les recherches. «Quand il y avait l’histoire de Bakassi, j’étais surpris que les gens aillent à l’étranger pour chercher des documents. Pourtant ces documents sont disponibles chez nous. Tous ceux qui font leurs recherches en Master et Doctorat ont désormais tellement de documents qu’ils n’auront plus besoin de se déplacer. Nous avons tout à Africavenir. À partir du moment où ces chercheurs auront accès direct à ces documents, même le contenu de leurs thèses va évoluer de manière significative», affirme le prince Kum’a Ndumbe III, président fondateur d’Africavenir.
C’est donc une véritable bouffée d’oxygène pour les deux parties. «Nous avons des documents qui n’existent pas ailleurs dans ce pays. Et qu’on peut mettre à la disposition de l’Université de Douala. CE sont des documents que nous avons depuis longtemps et que nous rassemblons depuis 1969», a fait savoir la fondation Africavenir.

Au cours des échanges jeudi dernier, Magloire Ondoa n’a pas manqué d’exprimer sa joie. «J’ai compris que rien ne peut être fait sans l’Histoire. Chacun remarquera qu’à toutes les occasions et quel que soit le domaine, je fais toujours un petit tour du côté de l’Histoire qui permet d’éclairer le présent. Cela en Droit, en Science ou en Économie. C’est vous qui avez réveillé et suscité en moi cette passion pour la connaissance des faits historiques. Vous êtes pour moi un maître et l’un de mes inspirateurs les plus anciens», a indiqué à l’endroit du Pr Kum’a Ndumbe III, le recteur de l’Université de Douala dans son discours. Il s’agit donc selon ce dernier d’«une convention qui permet de former ensemble une jeunesse qui monte». Il revient tout de même aux étudiants la responsabilité de se diriger vers la fondation Africavenir pour toucher du bout des doigts ces réalités.

Diane Kenfack

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