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Hôtel Mérina : Plus haut, plus loin… À 4 étoiles

Après plus d’un an de cessation d’activités, l’établissement reprend vie sous de nouveaux habits.

En plein cœur de Yaoundé, l’Hôtel Mérina n’avait pas donné signe de vie depuis plus d’un an et demi. Le 5 mars dernier, il a de nouveau pavoisé et entrouvert ses palissades à la presse et de nombreux autres invités venus voir le nouveau cadre au terme d’une restauration respectueuse de sa longue histoire. Construit en 2000 sous l’enseigne Mercure, en surplomb du mythique Boulevard du 20 mai, l’hôtel s’émancipe en 2027 et prend le nom de Merina. De visu, tout a fait l’objet d’un lifting de très bon goût, avec un décor réveillé par de ravissants assemblages de couleurs. L’on remarque que le top management voulu conserver l’âme des lieux à laquelle toute la clientèle est très attachée. L’on a fait la part belle au confort plutôt qu’au tout-design. Les travaux de structure sont aussi l’occasion de nicher dans des bâtiments anciens fibre optique et équipements high-tech. Et surtout de réduire le nombre de chambres afin d’augmenter le nombre et la surface des suites. Le restaurant La Pirogue offre aujourd’hui un bel espace qui correspond à ce que recherche une clientèle de luxe.

«La rénovation était nécessaire, car après 20 d’existence il était nécessaire de remettre le produit au niveau. Non seulement, nous avons remis le produit au niveau, mais bien plus que cela : un design moderne et contemporain pour tous les espaces, un confort qui répond aux standards internationaux. Salles de réunion, espace piscine et terrasse : 3 salles de réunion (2 salles de réunion de150m2 et une salle de 60 M2) vous attendent pour vos séances de travail et pour vos événements personnels : anniversaire, mariage, cocktails», détaille Louis Albert Bikele Bikele, marketing and communication Director. La suite évoque les difficultés liées au Covid-19. «La pandémie du coronavirus a fortement ralenti la progression des travaux. En effet, une partie des équipements sont originaires d’Europe et c’est avec beaucoup de difficultés et de retards que nous avons pu recevoir ces équipements. Il faut signaler que la main d’oeuvre qui a travaillé sur notre chantier est une main d’oeuvre exclusivement locale», dévoile Louis Albert Bikele Bikele.

Loin de s’en plaindre, Francis Hubert le directeur général de l’hôtel y voit «l’opportunité de penser autrement» et avoue «n’avoir jamais eu le moindre doute, ni le moindre regret, dans son choix de conduire le projet».

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