Amélioration des perspectives sur les principales places boursières

Après une récession présentée comme étant la plus violente de l’Après-Guerre, mais aussi la plus rapide, les espoirs de reprise ravivent les craintes inflationnistes. Le marché obligataire se tend, amorçant ainsi un virage. Chez les investisseurs, l’interrogation réside par conséquent dans le fait de savoir si les banques centrales pourront affronter ces vents contraires et continuer à administrer encore longtemps les taux, dans un environnement qui favorise ainsi l’endettement massif des Etats.
Malgré les craintes d’inflation, les places financières mondiales restent sur un horizon à la hausse. Les glissements sectoriels restent d’actualités dans ce contexte d’amélioration des perspectives économiques. Sur fond d’une potentielle inflation. Ce qui entraine une montée des taux sur les marchés obligataires, les valeurs cycliques étant recherchées par les investisseurs

 

La campagne de vaccination, même si elle n’est pas homogène suivant les pays, prouve son efficacité. L’épidémie recule et les économies reprennent des couleurs avec des perspectives bénéficiaires en hausse spectaculaire pour cette année.
Après une récession présentée comme étant la plus violente de l’Après-Guerre, mais aussi la plus rapide, les espoirs de reprise ravivent les craintes inflationnistes. Le marché obligataire se tend, amorçant ainsi un virage. Chez les investisseurs, l’interrogation réside par conséquent dans le fait de savoir si les banques centrales pourront affronter ces vents contraires et continuer à administrer encore longtemps les taux, dans un environnement qui favorise ainsi l’endettement massif des Etats.

Malgré les craintes d’inflation, les places financières mondiales restent sur un horizon à la hausse. Les glissements sectoriels restent d’actualités dans ce contexte d’amélioration des perspectives économiques. Sur fond d’une potentielle inflation. Ce qui entraine une montée des taux sur les marchés obligataires, les valeurs cycliques étant recherchées par les investisseurs.

(NB: une valeur cyclique est une valeur fortement liée à l’activité économique, à la conjoncture.)

Indices
En Asie, le Hang Seng a grappillé 0.3%. Le Nikkei s’effrite symétriquement de 0.3% et le Shanghai Composite se situe à 0.2%.
En Europe, le CAC40 engrange 1.6% avec les valeurs liées aux matières premières et aux financières. Le DAX grimpe de 1.2% et le Footsie de 2.6%. Pour les pays périphériques de la zone euro, l’Espagne s’adjuge 1.2%, l’Italie 0.7% et le Portugal recule de 0.3%.
Aux Etats-Unis, la hausse du TBond a pesé sur le compartiment des technologiques, à l’image du Nasdaq100, qui recule de 4.6% sur les cinq derniers jours. Le S&P500 cède 1.5% alors que le Dow Jones est stable.

Matières premières
L’OPEP+ se veut prudent sur l’évolution de la demande, le cartel a décidé de ne pas augmenter sa production. Malgré le choix de l’Arabie Saoudite de réduire, de façon unilatérale, d’un million de barils par jour sa production. Les prix du pétrole brut ont atteint de nouveaux sommets annuels. Le Brent se rapproche de la barre des 70 USD tandis que le WTI s’échange autour de 65 USD le baril. Sur le segment des métaux industriels, l’heure est désormais à la consolidation. Le cuivre revient à 8730 USD, le nickel chute violemment à 16100 USD tandis que l’aluminium se négocie à 2160 USD la tonne.

Zone Cemac
Porté principalement par la croissance des cours du pétrole, on note un maintien des exportations de la plupart des produits agricoles. Ainsi, le caoutchouc a enregistré la plus forte hausse avec une croissance de 35,2 % à 2,3 $/kg contre 1,7 $/kg, alors que l’huile de palme a connu une augmentation de 20,57% à 905,3 $/mt contre 750,9 la période précédente. Les autres produits à l’instar du coton, du sucre de canne, du café et du cacao ont su maintenir leur rang, alors que des cours des produits forestiers à travers les feuilles de placage, le bois contre-plaqués, bois sciés et bois bruts sont les principaux vecteurs de cette croissance. A l’inverse des produits de la pêche et de viande qui ont connu une décote. Pas d’augmentation pour les métaux et minerais. (Sources, FA 04/02/2021)

Marchés actions
Dirigeons-nous cette semaine au Japon avec Nikon Corporation dont la capitalisation boursière s’élève à 3.2 milliards de dollars et pour qui 2021 est pour l’instant synonyme de rallye haussier. En effet, le titre s’est littéralement envolé puisqu’il a gagné plus de 43% depuis le début de l’année.

Grand nom des équipements photographiques et optiques, le groupe conçoit, fabrique et commercialise lui-même ses produits. D’un point de vue géographique, ses revenus sont principalement générés aux Etats-Unis (34% de son CA en 2020), en Chine (24.3%), au Japon (16.7%) et en Europe (13%). Ses ventes dans le reste du monde génèrent 16.9% de son CA. Outre la diversité géographique de ses sources de revenus, l’entreprise est également diversifiée en termes de secteurs d’activité puisque l’optique de précision (lithographie notamment) constitue 40.6% de son CA, les « équipements vidéos » 38.2%, les équipements industriels 10.7% et les produits de santé (optique et imagerie médicale) 10.5%.

Malgré une conjoncture économique difficile et une diminution du chiffre d’affaires de 24.9% en 2020, le groupe a su conserver une trésorerie importante de près de 1.9 milliard de dollars, ce qui laisse présager de bonnes capacités d’investissement et d’une certaine résilience dans les périodes de turbulences.

Marché obligataire
Le rendement du dix ans américain fait la une de l’actualité et se rapproche à nouveau de la ligne symbolique des 1.60%. Cette reprise ascendante des rendements se confirme également en Europe avec une OAT française à -0.08 % et un Bund allemand à -0.25%. La BCE pourrait augmenter les rachats d’obligations afin de faire baisser les taux. Le renforcement de la courbe des rendements semble donc être indésirable mais aucune intervention verbale institutionnelle n’a de réel effet, en cette fin de semaine, sur le comportement des références souveraines obligataires. L’Italie et l’Espagne de leur côté, voient aussi le coût de leur dette s’élever respectivement à 0.70% et 0,33%. Même chose en Asie, ou l’administration des taux Japonaise se perpétue. Les spécialistes estiment qu’elle pourrait intervenir si le rendement de l’obligation d’Etat à 10 ans approchait les 0.20%.

Zone Cemac
West Africa Rating Agency (WARA) annonce la publication de la première notation en décembre 2020 de l’émission obligataire du Groupe SONATEL, pour un montant de 100 milliards de francs CFA. En l’absence de tout élément de subordination ou, au contraire, de collatéralisation, la note assignée par WARA est de « AA- ».Sur l’échelle régionale de WARA, la notation de l’émission obligataire, d’une maturité de 7 ans, amortissable annuellement de façon linéaire pendant 7 ans après une période de différé initiale de 2 ans est considérée comme senior.

Le Groupe peut s’appuyer sur une marque de renommée mondiale, Orange, une gamme de solutions exhaustives, et un réseau de distribution efficient.

Marché des changes

Après plusieurs semaines de volatilité, le marché a delaissé les traditionnelles valeurs refuges . privilégiant une nouvelle fois les monnaies plus cycliques. C’est ainsi que le franc suisse et le yen continuent leur glissade face à leurs contreparties majeures. L’EUR /CHF se traite sur un plus haut de deux ans à 1.11 CHF et le parcours se duplique sur la parité EUR / JPY à 129 JPY.

grâce en partie à la tension sur les taux longs, le dollar reste bien orienté . Il se ressaisit à la fois contre l’euro en repassant largement sous les 1.20 USD et contre le yen à 107 JPY. Face à la livre sterling, il rebondit à 0.72 GBP (+200 points de base de plus que le récent plus bas).

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