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CHAN Cameroun 2021 : Les supporteurs burkinabè fourbissent leurs armes

Le package mis en place cible surtout le match contre l’équipe du Cameroun.

 

Le compte à rebours est lancé. À quelques jours du démarrage du Championnat d’Afrique de football – CHAN, Mathias Balma, président de la communauté burkinabè de Yaoundé et sa quarantaine de compatriotes peaufinent les préparatifs «en vue d’un soutien sans faille aux Étalons». Dans sa maison sise au quartier Mvog-Mbi (dans le 4e arrondissement de Yaoundé, chaque samedi matin, lui et ses compatriotes se réunissent pour discuter des derniers détails concernant l’effectif des supporteurs et les derniers préparatifs pour l’accueil de leur équipe nationale.

Dans son libellé, le programme est original par le dispositif méthodologique qui le sous-tend; ce d’autant plus que l’équipe burkinabè joue ses matchs de poules à Yaoundé… contre le Cameroun, entre autres. Alors, tout reste secret; même si l’on obtient qu’«au départ, c’est un package et à l’arrivée on va se retrouver dans un univers magique!», sourit Mathias Balma. D’une phrase, il résume bien le challenge de ceux qui sont déjà à l’œuvre et de ceux qui vont l’être dans les prochains jours pour que tout soit fin prêt quand sera donné le coup d’envoi du CHAN 2021.

Tractations
Entre temps, le président de la communauté burkinabè de Yaoundé annonce des «contacts fructueux avec des responsables de la Fédération camerounaise de football et du ministère en charge des Sports». Avec eux, il évoque même un doublement de la communauté des ressortissants burkinabè à Yaoundé. «De ce fait, et pour accompagner ce flux, une réactivation des réseaux est programmée», apprend-on. Selon Mathias Balma, «ces réseaux sont chargés de négocier avec les autorités camerounaises pour l’ouverture d’un centre de visas à Ouagadougou». D’ores et déjà, il assure avoir reçu plus de 400 demandes de billets venant des relais basés dans la capitale burkinabè depuis fin octobre 2020.

Au passage, ce sont des supporteurs qui veulent profiter de la médiatisation du CHAN pour montrer au monde leur savoir-faire en matière d’encouragement. Au sein de leur communauté, on ne parle que de ce déplacement qui doit être à la hauteur de l’évènement. «Ça y est. J’ai acheté trois drapeaux et des banderoles. Mes deux fils et moi sommes prêts à battre le Cameroun ici», brandit Mustapha. Passionné de l’équipe nationale de son pays, ce Burkinabè est intarissable sur le sujet. «Le Cameroun ne nous a jamais battus. Il nous a souvent effrayés simplement. Il n’y a qu’à lire les archives», sourit-il.

OZB

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