Atebass

Pour le bassiste, le bikutsi a le pouvoir de rassembler les gens. «Ah oui! Pas de doute, ce rythme bantou libère», nous confie-t-il ce 26 octobre à Yaoundé.

Et à travers «Nkôbô», son nouvel album sorti début octobre 2020, l’ancien membre du mythique groupe, Les Têtes brulées, joue sans crier gare de la plus douce des caresses à de féroces rafales de la guitare basse. «C’est un disque conçu à la façon d’une histoire globale, toutes les chansons étant reliées entre elles. Je le perçois comme un arbre à palabres à l’ombre duquel on écoute les anciens raconter leurs histoires. Chaque chanson a une connotation spirituelle qui fait qu’on n’a pas besoin de traduction pour ressentir le sens profond des choses.

Ce que je chante est au-delà. Ce sont des états d’âme qui brassent la colère, la tristesse, mais aussi la joie et pourquoi pas la dénonciation», avoue-t-il. Pour cette sortie, Albert Ateba (de son vrai nom) sert un bikutsi pétri dans la pure tradition Fang-Beti. Et c’est avec une charge de mystère que l’opus, semé d’images et d’éclats, agités dans un torrent de notes, se savoure.

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