Camps de vacances TIC : 1144 jeunes à l’école du télé-enseignement

Ils sont édifiés depuis le 21 septembre dernier dans le département du Nyong-et-So’o, sur les vertus de cette pratique en contexte de crise sanitaire.

Les Camps de vacances TIC se sont ouverts cette année sur fond de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Et depuis le 21 septembre dernier dans le département du Nyong-et-so’o, on dénombre déjà 1144 jeunes qui se familiarisent avec les Technologies de l’information et de la Communication, mais avec comme principale plus-value pour l’édition en cours, la pratique du télé-enseignement. C’est en effet sous le thème : «Le télé-enseignement : une réponse au défi sanitaire. Pratiques et opportunités pour les jeunes», que la quatrième édition a été lancée. Elle concerne pour l’essentiel les jeunes des milieux ruraux et semi-urbains âgés entre 10 et 18 ans, et est prévue pour s’étaler sur cinq jours.

Depuis ce lundi, 616 garçons et 528 filles provenant des arrondissements de Mengueme, Nkolmetet, Akoeman, Dzeng, Ngomedzap et majoritairement de Mbalmayo (736 jeunes au total) sont donc à l’école du télé-enseignement, histoire de se faire la main. Quatre camps au moins ont alors été retenus à cet effet. Au décompte, 389 enfants répartis en dix cantons/familles sont actuellement pris en main au Camp CRTV Lycée bilingue et moderne ; 243 répartis en six cantons sont au Camp Emergence TV Ecole publique d’Obeck ; 256 jeunes également organisés en six familles sont au Camp Zoom Collège Jean-Paul, et 256 autres sont, pour leur part, entre les mains expertes du personnel du Camp Whatsapp Collège Saint Cœur de Marie.

Ainsi que ces jeunes campistes ont déjà pu le constater, tout a été pensé pour qu’ils ne manquent de rien. Depuis les activités de loisirs jusqu’à leur sécurité. Et de fait, à la tête de chaque camp, un directeur secondé par des directeurs de cantonnement veille au grain. Dans chaque cantonnement, les jeunes peuvent faire appel au service de plusieurs responsables parmi lesquels ceux en charge de la pédagogie, de la logistique, des loisirs, de la sécurité, de la restauration ou de l’hébergement. En cas de malaise, les vacanciers et le personnel peuvent également compter sur les équipes médicales mises en place.

Comme pour les précédentes années, les Camps de vacances TIC sont financés par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), avec le concours de plusieurs partenaires publics et privés. Suite aux multiples interpellations à ce sujet du chef de l’Etat, Paul Biya, les activités qu’on y mène poursuivent au moins un triple objectif.

Pour cette quatrième édition qui ira jusqu’au 25 septembre prochain, les Camps de vacances TIC visent globalement «à encourager et développer l’apprentissage des TIC en milieu rural, à en promouvoir une utilisation responsable en vue du renforcement du patriotisme ; à initier les élèves à la pratique du télé-enseignement ; mais également à susciter l’engouement des jeunes pour les métiers liés aux technologies radioélectriques», renseignent les termes de référence rendus publics par le Minpostel.

En clair, les campistes auront alors droit pendant cinq jours «à des ateliers d’imprégnation en TIC, des ateliers de pratique du télé-enseignement, à des causeries éducatives, à des activités culturelles et à des jeux de société», détaille également le document. Au bout du compte, il s’agira en définitive de veiller à réduire de façon considérable, la fracture numérique entre les grandes villes et l’arrière-pays.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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