Traité révisé de la CEEAC : Et de dix avec Sao-Tomé et Principe !

Ce pays de l’Afrique centrale a déposé le 14 septembre dernier à Libreville ses instruments juridiques de ratification, donnant ainsi un nouvel élan au processus de réforme institutionnelle.

Plus qu’un pays et le Traité révisé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sera ratifié par l’ensemble des onze Etats membres de l’institution communautaire. Le 14 septembre dernier, c’était au tour de la République démocratique de Sao-Tomé et Principe de sacrifier à cette formalité. Son ambassadeur plénipotentiaire accrédité à Libreville s’est à cet effet rendu au siège de l’institution. Il était précisément question pour Elisa Pereira Afonso De Barros de déposer auprès des nouveaux dirigeants de la Commission, les instruments juridiques de ratification du Traité révisé de la Communauté. Par cet acte symbolique, Sao-Tomé et Principe est devenu depuis ce lundi, le 10ème pays de la sous-région à se conformer à cette exigence et à déposer ces documents. De l’avis de Gilberto Da Piedade Verissimo qui les a reçus en présence des commissaires, cela «contribue au rayonnement et à la modernisation de la Commission de la CEEAC», a relevé à ce propos le nouveau président de l’institution communautaire.

Le 25 août dernier au siège de la même institution dans la capitale gabonaise, l’Angola avait également entrepris la même démarche. Seulement, c’est Ahmad Allam-Mi, alors secrétaire général en fin de mandat, qui a reçu ces instruments juridiques de ratification pour le compte de l’institution. A cette occasion comme le 14 septembre dernier d’ailleurs, les principaux acteurs de la cérémonie y relative se sont réjouis de «l’importance que les Etats membres de la CEEAC accordent à l’aboutissement du processus de réforme institutionnelle et à la mise en œuvre des décisions qui en découlent». En effet, entre le 18 décembre 2019, date à laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement ont acté la révision du Traité créant la CEEAC et le 14 septembre dernier, des progrès notables ont été enregistrés, parmi lesquelles l’entrée en fonctionnement de la nouvelle Commission. Mais la réforme doit se poursuivre avec le soutien de l’ensemble des onze pays membres, l’objectif étant la consolidation de l’architecture de l’institution sous-régionale avec notamment la mise en place du parlement ou de la Cour de justice.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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