INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

L’intégration au cœur du 35e Conseil des ministres de l’UEAC

La 35e session du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) s’est tenue le 10 août dernier par visioconférence.

Alamine Ousmane Mey, présidera les travaux depuis Yaoundé

Les travaux présidés par Alamine Ousmane Mey, ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ont permis de s’appesantir sur un certain nombre de sujets en rapport avec l’intégration. À ce propos, le président de la Commission de la Cemac, qui prenait part à la session, a tenu à rendre hommage au président camerounais, Paul Biya. Le Pr Daniel Ona Ondo a alors «salué respectueusement le président en exercice de la Conférence des chefs d’État pour son engagement sans faille à l’intégration régionale et aussi pour sa détermination à éradiquer la pandémie». Dans la foulée, le responsable communautaire a également invité les États membres à «l’accélération et au renforcement du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac)», indique le communiqué final.

Sur la question du financement de la Communauté, on retient du Conseil qu’il «a pris acte de la situation des nouveaux arriérés accumulés par les États membres et s’est dit préoccupé par la récurrence des dysfonctionnements du mécanisme de la TCI». Les ministres de la Cemac ont alors recommandé «de soumettre, dans les meilleurs délais, une réflexion sur la viabilité budgétaire des institutions communautaires; d’approfondir la réflexion sur les sources alternatives de financement et d’accélérer le processus de rationalisation de nos Communautés économiques régionales (CER)», fait également savoir le communiqué final. Mais le Conseil est allé plus loin.

L’instance sous-régionale a demandé, s’agissant précisément de la libre circulation, que «toutes les entraves soient levées sur les corridors régionaux». Les ministres se sont également exprimés favorablement sur la suspension temporaire des critères de surveillance multilatérale, sur les propositions de nomination, sur le mécanisme d’alerte précoce des déséquilibres macroéconomiques et sur l’itinérance sur les réseaux mobiles de communication ouverts au public. Et sur ce dernier point, le communiqué final précise que «le Conseil s’est félicité de cette décision qui participe de la densification de l’intégration des peuples au sein de la Cemac».

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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