Circulation: Le soutien de l’ONU acquis à la nouvelle CEEAC
Le représentant spécial d’Antonio Guterrès et chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) a été le témoin privilégié du décollage de la nouvelle CEEAC.
François Louncény Fall a en effet pris une part active à la 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement tenue en visioconférence le 30 juillet dernier. Au cours de ce sommet, de nombreuses réformes ont abouti, légitimant de facto la thèse de la renaissance de la Commission de la CEEAC. Le responsable onusien n’a pas manqué, à ce propos, de dire toute sa satisfaction et d’encourager les États à persévérer dans cette voie.
Dans son entendement, la mise en place de la nouvelle commission «marque un jalon historique dans le renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale», a-t-il fait savoir, réitérant dans la foulée «l’engagement de l’ONU à soutenir ces efforts». Au cours de la dernière Conférence des chefs d’État et de gouvernement, l’occasion a été donnée au chef de l’Unoca de présenter la vision du système des Nations unies qu’il représentait. À tous égards, pour François Lounceny Fall, le sommet a constitué «la manifestation de l’engagement et de la détermination de la sous-région Afrique centrale à renforcer son intégration afin de mieux faire face collectivement aux défis de la paix, de la sécurité et de la stabilité», s’est-il alors réjoui.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, jusque-là président en exercice de la CEEAC, et le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, ont à cette occasion été chaleureusement félicités et remerciés, «pour leur engagement infatigable dans ce processus de réforme depuis ses débuts en 2015». La CEEAC bénéficie désormais d’une nouvelle architecture faite d’un président de la Commission, d’un vice-président et de quatre commissaires, dont une Camerounaise, Marie Thérèse Germaine Ngakono épouse Nfoula Edjomo, à l’Aménagement du territoire et aux Infrastructures.
C’est une institution communautaire dorénavant emmenée par Denis Sassou Nguesso, le président congolais, qui devra alors faire face à la pandémie de Covid-19. À ce propos, François Louncény Fall a tenu à redire «toute la disponibilité du système des Nations unies à accompagner la sous-région dans la réponse à la crise». Le chef de l’Unoca en a également profité pour évoquer à nouveau «l’appel historique lancé le 23 mars dernier par le secrétaire général de l’ONU en faveur d’un cessez-le-feu mondial immédiat».
Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)