Les petits pas de l’intégration en Afrique centrale

Il y a de petits signes qui laissent à penser que les gouvernements de la sous-région Afrique centrale sont résolument engagés à donner vie à la nouvelle CEEAC.

Les ordonnateurs des fonds BAD en Afrique centrale briefés sur les ambitions de l’institution en Afrique et dans la région

La semaine dernière, c’est le Gabon, le pays assurant la présidence de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, qui a fait un geste dans ce sens. Selon un communiqué rendu public le 24 juin dernier, «l’ambassadeur du Gabon, secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères, Son Excellence Madame Denise Landria Ndembi, a transmis en fin d’après-midi au secrétaire général adjoint de la CEEAC, chargé du département des Programmes, du Budget, de l’Administration et des Ressources humaines, l’honorable Tabu Abdallah Manirakiza, les instruments de ratification par la République gabonaise du Traité révisé de la CEEAC adopté le 18 décembre 2019».

Cette démarche vient en réalité faire écho aux recommandations de la 9e session extraordinaire du Conseil des ministres de la CEEAC, tenue du 3 au 4 juin dernier. L’instance sous-régionale s’était penchée sur un certain nombre de préoccupations communautaires, dont l’examen des candidatures aux postes de vice-président et commissaires. Huit pays de la Communauté avaient alors obtenu un moratoire pour se mettre en conformité avec les exigences de la nouvelle CEEAC.

Ils avaient notamment reçu «jusqu’au 30 juin comme date butoir pour parvenir à la ratification», avait indiqué un communiqué. En clair, le Gabon, déjà félicité au même titre d’ailleurs que le Cameroun et la Guinée Équatoriale, vient de donner une impulsion décisive au processus d’intégration en Afrique centrale. Ce faisant, il met la pression aux autres pays membres dont certains doivent encore se mettre à jour de leurs contributions.

TAA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *