Plans directeurs d’industrialisation : le défi de l’harmonisation dans la sous-région

L’Afrique centrale réfléchit à la relance économique face à la pandémie de coronavirus. Entre autres moyens envisagés pour le faire, la sous-région compte notamment s’appuyer sur les Plans directeurs d’industrialisation et de diversification économique (PDIDE).

Une session d’harmonisation et de consolidation desdits instruments a dès lors réuni le 17 juin dernier en visioconférence, les autorités de la Communauté économique des États et de l’Afrique centrale (CEEAC) et celles de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). De l’avis du président de la commission de la Cemac qui prenait part aux travaux aux côtés de ses pairs, «les perspectives assombries par la crise sanitaire du Covid-19 imposaient de prendre des actions pour tenter de juguler cette crise et de relancer de manière durable les économies de la sous-région».

Toujours selon le Pr Daniel Ona Ondo, il était alors question, dans le cadre cette assemblée extraordinaire, d’évaluer tous les processus en cours d’implémentation, mais également de garantir un aboutissement favorable des PDIDE.

Au cours des travaux qui ont aussi permis la revue de la 4e stratégie d’industrialisation, une plateforme conjointe de dialogue entre la CEEAC et la Cemac a été mise sur pied. Elle a été recommandée par les participants et appuyée par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), faisant office de partenaire technique et financier.

Pour l’ONU comme pour les deux communautés sous-régionales, il s’agit principalement «d’éviter les résultats mitigés des précédents PDIDE élaborés entre 1964 et 1990», dira à ce sujet le Pr Daniel Ona Ondo. L’idée est en fait d’accorder et d’harmoniser le Plan directeur d’industrialisation et de diversification de la Cemac avec le Plan d’industrialisation régional de la CEEAC.

Ainsi, les participants pensent savoir que «l’impact sur le tissu économique et sur les activités industrielles à l’échelle sous-régionale sera plus significatif. Car en définitive, l’objectif est de rendre nos économies moins vulnérables aux chocs immigrés, par l’élaboration et la mise en œuvre du PDIDE», a indiqué l’un d’eux. C’était le 18 juin dernier à l’issue des travaux.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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