Progrès insuffisants au sein de la CEEAC à l’issue du conseil des ministres

La 9e session extraordinaire du conseil des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est tenue la semaine dernière. Du 3 au 4 juin dernier, l’instance communautaire a adressé un certain nombre de problématiques au cœur du fonctionnement des institutions sous-régionales.

 

Parmi celles-ci, figurent «l’examen des candidatures aux postes de vice-président et de commissaires, l’état de ratification du Traité révisé de la CEEAC, l’état de règlement des arriérés de contribution au financement de la Communauté, les modalités d’organisation de la prochaine Conférence des chefs d’État et de gouvernement, la situation politique et sécuritaire en Centrafrique et la stratégie régionale de riposte contre la pandémie de la Covid-19», indique le communiqué final.

Sur les six points inscrits à l’ordre du jour et notamment sur l’avancement du processus de ratification du Traité révisé, la satisfaction du conseil des ministres n’était pas totale. Seuls le Cameroun, le Gabon et la Guinée Équatoriale ont été félicités. Les huit autres pays membres ont, quant à eux, obtenu «l’échéance du 30 juin 2020 comme date butoir pour parvenir à la ratification», fait savoir le même communiqué.

C’est, au demeurant, la même échéance qui a été fixée pour l’examen des candidatures aux différents postes à pourvoir. Et pour cause, «la Commission a constaté qu’un État n’a pas rempli les critères d’éligibilité aux différents postes, à savoir le paiement des 40% d’arriérés dus et la ratification du Traité», ont regretté certains participants.

Quant au «projet de stratégie régionale de riposte contre la Covid-19, élaboré par le secrétariat général de la CEEAC», le Conseil a adopté après débat les quatre axes de la stratégie. Selon certains membres, l’instance communautaire a par ailleurs «instruit le secrétariat général d’organiser une réunion des ministres de la Santé, précédée de celle des experts, en vue d’affiner la stratégie régionale de riposte».

Pour finir, les ministres de la CEEAC ont décidé de s’en remettre au président en exercice de l’institution pour lui soumettre les orientations du Conseil quant à l’organisation de la prochaine conférence des chefs d’État et de gouvernement. C’est d’ailleurs la même démarche qu’ils ont adoptée en ce qui concerne l’évolution de la situation sécuritaire en RCA.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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