L’Oceac à l’offensive face au Covid-19

Le plan sous-régional de riposte face à la pandémie de Covid-19 est entré dans sa phase opérationnelle en Afrique centrale.

 

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Et l’Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes pandémies (Oceac) y est évidemment pour quelque chose. L’institution spécialisée de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac ) a lancé, du 18 au 23 avril dernier, la première phase de ses activités dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le secrétaire général de l’institution, Manuel Nso Obiang Ada, a à cet effet conduit une mission d’experts dans la zone des trois frontières Cameroun-Gabon-Guinée Équatoriale. L’équipe d’experts de l’ Oceac, renforcée par ceux des trois pays, s’est alors rendue à Ambam, Abang Minko, Kye Ossi, Bitam, Eboro, Meko Kye et Ebibeyin.

La mission a précisément consisté en la distribution de dons et matériels. « Chaque point d’entrée sera doté d’un kit comprenant une tente et des accessoires, des chaises, un kit de panneaux solaires, des thermo flash, des gels hydroalcooliques, des dispositifs de lavage des mains et des désinfectants», a précisé Manuel Nso Obiang Ada. Il faut dire que dans cette phase de lancement, ce sont les transporteurs de marchandises qui sont prioritairement ciblés. Selon le secrétaire général de l’organe communautaire, « les actions en faveur de cette population cible vont consister en la prise de température, le lavage des mains, l’utilisation des gels hydroalcooliques, l’isolement en cas de suspicion, les conseils de distanciation sociale et le port systématique du masque ».

De façon générale toutefois, les principales activités de l’ Oceac portent sur la prévention, la préparation et la riposte face à la menace sanitaire, l’un des objectifs affichés étant de soutenir les différents plans nationaux. Concrètement et suivant les indications de l’organisme, « il s’agit en premier lieu du renforcement du dispositif de surveillance du Covid-19 au niveau des postes sanitaires à travers la fourniture des EPI (gants, lunettes, combinaisons, blouses, masques) et la fourniture des dispositifs médicaux ». Dans le même temps, il est aussi question de renforcer la communication sur le risque, au moyen des affiches, prospectus et de la mobilisation des associations de marketing social.

 

TAA

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