INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

La CEEAC newlook prend progressivement corps

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) vient de faire un autre pas important dans sa quête d’un renouveau.

La photo officielle Au cours de la session ordinaire de mars, le Parlement camerounais a examiné et adopté la loi autorisant le président de la République à ratifier le Traité révisé instituant l’organisation communautaire. Au cours des débats, c’est le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) qui défendait le projet de loi devant les parlementaires. Selon Alamine Ousmane Mey, «le Traité révisé a pour objectif de doter la nouvelle CEEAC d’un outil fort, adapté à l’environnement actuel et prenant en compte la réalité de l’Afrique centrale pour enrichir l’espace communautaire d’instruments juridiques pertinents au service de l’intégration régionale».

En attendant la promulgation qui devrait intervenir dans les prochains jours, l’accord révisé instituant la CEEAC présente plusieurs avantages pour les Etats membres. «En ratifiant ce traité, le Cameroun aura la capacité d’accéder aux postes de responsabilités ouverts au sein de la nouvelle institution communautaire, outre la présidence déjà attribuée à l’Angola. Ce texte constitue également, au niveau sous-régional, un important instrument de coopération dans les domaines sécuritaire, économique, financier et monétaire, juridique, scientifique et même industriel», a fait observer le Minepat.

L’appropriation de cet instrument juridique est donc la condition sine qua non pour faire entrer l’institution dans une nouvelle ère. Au demeurant, tous les Etats ont «pris l’engagement de procéder à la ratification du Traité révisé dans un délai maximal de six mois. A cet effet, ils ont instruit le président du Conseil des ministres et le secrétaire général de la CEEAC, d’assurer le suivi de la mise en œuvre du processus», indique le communiqué final du 9è Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC consacré à la réforme institutionnelle.

Le délai court depuis le 18 décembre dernier, date de la signature dudit accord à Libreville. Il est simplement question de veiller à ce que la Communauté soit au rendez-vous de son histoire et de l’intégration des peuples en Afrique centrale.

Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)

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