Zlecaf en Afrique centrale : le Cameroun identifie les obstacles régionaux

La validation provisoire de la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) du Cameroun a permis d’identifier les insuffisances à l’échelle régionale. Les insuffisances à la logistique du commerce telles que les barrières tarifaires de la Cemac, les corridors et la situation moribonde du marché de la Ceeac sont des freins qu’il faudra préalablement et impérativement régler.

Une plus grande dynamique est requise en Afrique centrale

S’agissant des barrières tarifaires à l’importation, le Cameroun est membre de la Ceeac et de la Cemac. Au titre de son appartenance à la zone Cemac, dans ses échanges intra régionaux, le Cameroun est lié aux autres pays de la communauté (Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine, Tchad) par des tarifs extérieurs communs (TEC) et une libre circulation des marchandises. Selon l’OMC, les TEC de la Cemac sont plus élevés que ceux des autres sous-régions, ce qui ne permet pas d’encourager les investissements ou d’exploiter les avantages comparatifs de chaque pays membre.

Le TEC de la Cemac est de 5% pour les biens de première nécessité, 10% pour les matières premières et biens d’équipement, produits agricoles, 20% pour les produits intermédiaires et 30% pour les produits de consommation courante. À cela s’ajoute la taxe sur la valeur ajoutée de 19,25% plus les centimes additionnels communaux de 10% de la TVA. En mai 2019, la Ceeac et la Cemac se sont accordées pour l’harmonisation des TEC. Ces travaux sont en cours.

Zacharie Roger Mbarga

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