Baliser l’entrée en s’inspirant du secteur privé

La démarche entre dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie nationale en vue d’une adhésion sereine au grand marché africain.

Pour une Zlecaf transformatrice.

Pour le gouvernement camerounais, le secteur privé se trouve aux avant-postes pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange (ZLECAF) Dans le cadre du processus de la mise en œuvre effective le ministère de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire (Minepat) a ouvert des consultations à Douala la semaine dernière. L’important étant l’adoption d’une démarche cohérente et proactive afin  d’obtenir une stratégie opérationnelle qui permette d’optimiser les bénéfices à tirer de la Zlecaf. « Un opérateur qui n’était confiné que sur les marchés asiatiques, Européens, qui en plus aura 54 pays Africains, aura plus d’opportunités. En plus, la ZLECAF est la plus grande zone économique dans le monde avec 54 pays et vu les diversités qu’il y a  entre les 54 pays africains  permettrait que chaque opérateur privé puisse trouver de pouvoir vendre ou exporter dans un pays’ », expose Engelbert Olomo Ateke, directeur de l’Economie du Minepat. ZLECAF. Il devra donc identifier les risques qui pourraient  découler de la mise en œuvre de cette zone en y apportant les propositions et les mesures de mitigation adéquates.

Dans le même sens, Mamadou Malick Bal du Bureau sous  régional pour l’Afrique Centrale de la Commission économique pour l’Afrique explique ; ‘’nous sommes parti du principe  qu’il est absolument important que le secteur privé soit  associé à cet exercice parce que c’est lui qui sera porteur de cette Zlecaf ; cela voudrait dire que cette stratégie qui sera mise en œuvre prendra en compte toutes les préoccupations du secteur  privé notamment l’amélioration du climat des affaires, la baisse tarifaire et la réforme du cadre constitutionnel’’.

En adhérant à cette stratégie nationale, le secteur privé doit prioritairement, en vue d’une économie plus diversifiée et compétitive, œuvrer dans la transformation des produits locaux, à une consommation de  proximité, locale, et sortir d’un vieux modèle de croissance économique tiré essentiellement des matières premières et des produits agricoles afin de converger instamment vers un cercle de croissance inclusive, solidaire et durable.

Tout compte fait, le Cameroun ménage sa monture en préparant  l’adoption de la stratégie sous régionale. C’est dans cette optique que sa stratégie nationale qui sera validée à la fin du mois en cours aura besoin de l’assentiment de toute les parties prenantes afin de  mieux tirer avantage de cet accord et juguler les difficultés.

Alain BIYONG

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *