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Véronique Boumtje

Biologiste médicale de formation, elle caresse un rêve depuis quelques années : trouver une solution au diagnostic tardif des cancers du sang. Son défi « relever un défis de l’innovation dans le domaine de la santé du sud du Sahara ». Diplômé en hématologie-immunologie, la jeune femme est la promotrice du Cytoh. Il s’agit du projet de mise en place d’un dispositif d’assistance au diagnostic des cancers du sang. Avec cet outil, la biologiste entend corriger un certain nombre de défaillances humaines sous le joug de la fatigue, du stress ou de quelques autres disfonctionnement des machines, dans le traitement des données pour desceller les cellules cancéreuses.Sa solution d’analyse biologique se sert de l’intelligence artificielle pour permettre au biologiste de tirer des conclusions sur la situation sanitaire du patient en « quelques seconde ». Elle va donc mettre au point une solution qui va « bien au-delà du microscope optique et d’un compteur hématologique standard en apportant une analyse biologique automatique et plus détaillée ». Pour le moment, le processus d’élaboration du prototype de Cytoh suit son cours et nécessite plusieurs millions de francs. Et pour parvenir à réaliser ce projet, l’ancienne stagiaire de l’hôpital Laquintinie de Douala compte lancer une campagne de levée de fonds dans les prochains jours. Cela lui permettra d’obtenir des financements en plus du soutien que lui prodiguent le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et le consortium Bolloré.

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