Afrique centrale : L’intégration que la Bad veut !

Le 28 mars 2019, les Conseils d’administration du Groupe de la Banque ont approuvé le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale (DSIR) pour l’Afrique centrale 2019-2025;

Une zone opérationnelle couvrant 7 pays: le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Tchad;

L’émanation d’un processus participatif: en étroite collaboration avec la CEMAC et la CEEAC.

Le DSIR est aligné sur les priorités stratégiques internes à la Banque (CSIR 2018-2025, SD-2013-2022, Hi-5) et externes (DSP)

Le DSIR traduit l’engagement du Groupe de la Banque à soutenir l’intégration régionale en tant que levier de la  diversification économique et du développement économique et social en Afrique centrale;

L’intégration régionale est aussi un puissant vecteur de réduction de la fragilité, un des principaux défis de cette région

Des économies peu diversifiées, largement basées sur la production et l’exportation de matières premières extractives (pétrole, minéraux, etc.);

L’activité économique a ralenti depuis le deuxième trimestre de 2014, en raison de la chute des prix du pétrole;

Plusieurs chocs sécuritaires : les menaces du groupe Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, les crises sécuritaires au nord-ouest du Cameroun, en RCA, et dans le Kasaï en RDC.

 

 

Pilier I : Renforcer les infrastructures régionales

Aider la CEEAC et la CEMAC dans la mise en œuvre d’infrastructures de transport aérien et de surface;

Financer des corridors (routiers, ferroviaires, fluviaux) et faciliter le commerce transfrontalier;

Libéraliser et rendre plus sûre le transport aérien;

Développer des voies navigables éco-compatibles;

Renforcer la capacité du Pool énergétique d’Afrique centrale et accroître l’accès à l’énergie;

Appuyer la gestion intégrée des ressources en eaux transfrontalières;

 

La stratégie d’intégration régionale 2019-2025 en Afrique centrale

 

Pilier I : Renforcer les infrastructures régionales

Développer des réseaux à large bande bien réglementés et concurrentiels;

Favoriser les systèmes nationaux d’identité digitale harmonisés;

Promouvoir l’administration électronique et les services financiers en ligne.

 

La stratégie d’intégration régionale 2019-2025 en Afrique centrale

Pilier II  : Soutenir les réformes pour le développement du commerce intra-régional et renforcer les capacités institutionnelles des CER , , )

Appuyer la rationalisation (politiques, réglementations, tarifs) entre la CEMAC et la CEEAC;

Soutenir le secteur privé et améliorer le climat des investissements

Développer des chaînes de valeur à caractère régional (Industrie du bois, Elevage, pêche, etc.)

Renforcer l’élimination des barrières commerciales non tarifaires

Éliminer les entraves à la circulation transfrontalière des personnes

Protéger la propriété intellectuelle

 

La stratégie d’intégration régionale 2019-2025 en Afrique centrale

Pilier II  : Soutenir les réformes pour le développement du commerce intra-régional et renforcer les capacités institutionnelles des CER

Améliorer la gouvernance financière régionale et sécuriser les transactions;

Mobiliser l’épargne locale et renforcer l’inclusion financière;

Développer les compétences grâce à la formation professionnelle et l’enseignement technique;

Renforcer les capacités institutionnelles des CER pour la mise en œuvre.

Alignement du DSIR Afrique centrale avec les priorités de la CEEAC et de la CEMAC

La vision 2025 de la CEEAC: Promouvoir et renforcer une coopération harmonieuse et un développement équilibré auto-entretenu dans les domaines de l’activité économique et sociale, tout en élevant le niveau de vie des population.

Un plan stratégique à moyen terme de la CEEAC adopté en juillet 2017.

Le plan économique régional de la CEMAC pour la période 2017-2021 qui vise à :

  • Renforcer l’intégration physique à travers le développement des corridors régionaux de transport, le renforcement de la production et de l’interconnexion énergétique, et le numérique

Accélérer l’intégration commerciale en facilitant la libre circulation des personnes, des biens et services et en accélérant la diversification économique et la création d’emploi.

 

La mise en œuvre du DSIR 2019-2025

Un programme indicatif estimé à 4,4 milliards de dollars EU sur les sept prochaines années (2019-2025);

Un recours à plusieurs instruments de financement:

►Les ressources concessionnelles du FAD,

►Le guichet des prêts souverains non concessionnels de la BAD,

►Des partenariats avec le secteur privé;

►Des cofinancements avec les autres bailleurs et les fonds fiduciaires internes et externes à la Banque;

Ce programme indicatif vient s’ajouter aux 44 projets régionaux transformateurs, d’une valeur de 779,6 millions d’UC (1,1 milliard de dollars EU), actuellement en cours de mise en œuvre dans la région.

 

 

 

La mise en œuvre du DSIR 2019-2025

Le cadre d’allocation des ressources au titre du FAD permet d’équilibrer les performances et les besoins des pays;

NB: 15% de l’enveloppe OR est consacré à l’appui aux Biens publics régionaux dans les pays éligibles au FAD.

 

La mise en œuvre du DSIR 2019-2025

L’enveloppe des Opérations Régionales (RO):

Un mécanisme permettant de sélectionner les projets régionaux à financer uniquement par les ressources du FAD.

Objectif, assurer:

Un alignement stratégique sur les objectifs du Groupe de la Banque et sur les objectifs d’intégration régionale des pays FAD,

Une bonne qualité;

de meilleures chances d’obtenir de bons résultats, ainsi qu’un impact substantiel sur le développement.

 

La mise en œuvre du DSIR 2019-2025

Système de sélection et de classement à deux étapes pour les opérations régionales

 

La mise en œuvre du DSIR 2019-2025

L’enveloppe des Opérations Régionales (OR):

21 % de la reconstitution des ressources du FAD sont réservés à l’appui des opérations régionales. 

Cette part est passée de 15% à 21% entre le 10e et le 14e FAD

15% de l’enveloppe OR est consacré à l’appui aux Biens publics régionaux dans les pays éligibles au FAD.

Depuis le FAD 13, la participation des États en transition aux OR a été renforcée grâce à l’utilisation des ressources de la FAT et à un mécanisme renforcé de partage des coûts.

Pour les pays en transition disposant d’une faible allocation au titre du FAD: une contribution à hauteur de 40% au coût du projet dans la limite de 10% de leur ressources du FAD.

Les coûts attribués à ces pays au-delà de ce plafond sont couverts par l’enveloppe régionale du FAD.

 

 

 

Cadre de sélection et de classement à trois étapes pour les biens publics régionaux (BPR)

 

 

La Direction générale de l’Afrique centrale, appuyée par les bureaux pays, coordonnera le dialogue politique avec la CEMAC, la CEEAC.

Le renforcement des cadres de concertation entre les partenaires techniques et financiers et avec le secteur privé au sujet de l’intégration régionale en Afrique centrale

 

 

 

 

 

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