Lom Pangar : 100 069 objets archéologiques découverts

Du 18 au 27 septembre 2019, le package restera en vitrine à Yaoundé, sous les auspices de Electricity development corporation (EDC), l’Agence française de développement (AFD) et le groupement VABIOCE (valorisation de la biodiversité, la culture et l’écotourisme).  

L’événement a la tonalité d’une restitution des recherches  effectuées dans les tréfonds du site de Lom Pangar (Est-Cameroun). Au-delà de raconter une aventure, Bienvenu Gouem Gouem  présente davantage les fruits d’un travail de fourmis exécuté sur un rayon d’environ 190 kilomètres, à partir du lieu d’implémentation du projet de construction du barrage de retenue d’eau. « 100 069 objets variés trouvés sur 704 sites », brandit l’archéologue, chef de mission VABIOCE. Grâce à ces deux opérations de surveillance archéologique, on sait à présent que la région est riche en vestiges historiques. Ces derniers, affirme Bienvenu Gouem Gouem  relèvent de l’âge de la pierre (outils lithiques en stratigraphie ou en surface), datant vraisemblablement de 2 000 à 50 000 ans (voire plus), ainsi que des sites de l’âge du fer (tessons de poterie, industrie lithique, traces de villages, fourneaux de réduction du fer, pipes, outils agricoles…) dont l’ancienneté remonte aux deux derniers millénaires.

Du 18 au 27 septembre 2019, le package restera en vitrine à l’Institut français du Cameroun, antenne de Yaoundé. Ce 17 septembre 2019, la conférence de presse relative au vernissage dévoile  l’implication conjuguée de EDC, l’AFD et le groupement VABIOCE. Mises ensembles, ces institutions projettent d’offrir au public des preuves matérielles sur l’histoire millénaire du Cameroun.

Soucieux d’exalter l’aspect culturel du projet Lom Pangar, Adrien Towa, directeur des études et des projets à EDC,  souligne le coussin de précautions mis en place par son employeur dans l’optique de recherche et de préservation des divers objets identifiés. Dans une  autre approche,  Michel Ndoh, commissaire de l’exhibition y voit un aspect didactique. Tant il est avéré que peu de Camerounais connaissent l’histoire de leur pays.

Joseph Julien OndouaOwona,

stagiaire

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