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Investissement : L’offensive de la SFI au Cameroun

Face à la presse camerounaise le 12 juillet 2019, à Yaoundé (Cameroun), Sergio Pimenta le vice-président de la Société financière internationale pour l’Afrique subsaharienne et le Moyen orient (SFI), a indiqué que l’institution va augmenter sa présence au Cameroun pour mieux élaborer ses politiques de développement.

Sergio Pimenta (au centre) lors d’un échange avec des journalistes à Yaoundé

Avoir plus de présence dans le pays pour créer plus d’opportunités. Telle est la nouvelle stratégie d’action de la SFI pour contribuer au développement du Cameroun. Voila la quintessence de l’échange tenu vendredi 12 juillet dernier entre Sergio Pimenta, vice-président de la SFI pour l’Afrique subsaharienne et le Moyen orient, et les journalistes Camerounais.
D’après l’ancien Directeur pour l’industrie, l’agro-industrie et les services de la SFI, il faut mobiliser plus de personnes en terre camerounaise pour des résultats probants. «Avoir sur place une présence plus importante pour moi est un investissement en ressources», a déclaré Sergio Pimenta. Cela permettra, ajoute-t-il, d’avoir un meilleur dialogue avec les partenaires locaux, les entreprises privées, les autorités et la société civile, pour déterminer les actions à mener.

Marchés
De fait, il sera question pour l’institution affiliée à la Banque mondiale «de créer des marchés et des opportunités». C’est-à-dire, d’«identifier les grands défis de développement et de voir comment nous pouvons mettre en place des solutions de grand développement dans le secteur privé». L’action ainsi engagée par la SFI devra se faire dans les normes, en partenariat avec les différents acteurs du secteur : l’État camerounais, les entrepreneurs, les banques, etc. Quant à l’approche de financement, elle consiste à diversifier les sources d’investissements. Implémentée il y a près de deux ans, cette «nouvelle approche» consiste à amener des investisseurs dans les pays pauvres, pour les inciter à investir, tout en leur garantissant un meilleur avenir. Au Cameroun, le barrage de Nachtigal estimé à près d’un milliard d’euros a bénéficié de cette méthode. Effectivement, la SFI a mobilisé près de 800 millions d’euros auprès d’investisseurs pour la réalisation de ce projet hydroélectrique. Soit 20% du taux de financement de l’infrastructure hydroélectrique.

Ainsi, la SFI est déterminée à accroitre son portefeuille au Cameroun. Si elle entrevoit de drainer des investisseurs dans le pays, elle compte surtout investir dans les secteurs des PME. Car, «c’est le secteur privé qui créé les emplois et permet de développer un pays». Et ce secteur ne bénéficie pas d’assez d’accompagnement pour faire décoller l’économie du pays.

Joseph Julien Ondoua Owona, Stagiaire

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