La Gestion intégré des ressources en eau gagne des points

Les études des barrages hydroélectriques de Booué et de Tsengue-Lélédi sont lancées.

Examiner et valider le rapport de démarrage de l’étude portant élaboration des études d’avant-projet sommaire et d’avant projet détaillé des barrages hydroélectriques. Tel est l’objectif escompté par l’atelier régional de lancement des études d’avant-projet sommaire et d’avant-projet détaillé des barrages hydroélectriques de Booué et de Tsengué Lélédi, ouvert le 23 avril dernier à Libreville au Gabon.

Les membres de la Structure focale nationale (SFN) du Gabon, des experts du Cameroun, du Congo, de la CEEAC, des partenaires techniques et financiers (la délégation de l’Union africaine, le Pool énergétique de l’Afrique Centrale, l’Agence française de développement, la Banque mondiale, la Cemac), le groupe de la BAD et le Groupement ISL ont pris part à cet échange.

Plusieurs points étaient à l’ordre du jour : sensibiliser les parties prenantes au projet afin qu’elles aient une lisibilité de toutes les activités à conduire par le Groupement dans le cadre des prestations qui lui sont confiées ; mobiliser les structures focales nationales pour les inciter à jouer leur rôle (d’assistance aux consultants pour la collecte des données et informations) ; sensibiliser les partenaires techniques et financiers afin qu’ils soutiennent la mobilisation des ressources financières pour la réalisation des travaux des projets d’investissements ; examiner et valider la méthodologie, le calendrier et l’enchainement logique des activités de ladite étude.

Financé à hauteur de 757 millions de francs CFA par la Banque africaine de développement (BAD), l’examen du projet s’inscrit dans les stratégies d’intervention du secrétariat général de la CEEAC, en exécution de la Déclaration de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, adoptée en octobre 2007, sur la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) en Afrique centrale. Il a un triple objectif : appuyer le Cameroun, le Gabon, le Congo, et la Guinée Équatoriale dans la mise en place d’un cadre formel de gestion durable des ressources en eau partagées ; développer un système de suivi des ressources en eau ; réaliser deux études prioritaires d’investissement. Les études du projet s’achèveront en février 2020.

Rémy Biniou

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