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48es assises de l’UPF : La trace d’une diplomatie efficace

Pour avoir été désignée comme ville hôte de la presse francophone, pour la seconde fois en l’espace de dix ans, Yaoundé expose les leviers de sa campagne.

Félix Zogo et Aimé-Robert Bihina, artificiers des 48es assises de l’UPF

Plus que quelques jours, le Cameroun va abriter l’un des banquets professionnels les plus en vue au sein de l’espace francophone. Il s’agit des 48es assises de l’UPF; elles sont placées sous le thème: «Journalisme d’émotion, journalisme d’information?». En conférence de presse ce 7 novembre 2019 à Yaoundé, Félix Zogo s’est montré enthousiaste en l’annonçant aux journalistes de la presse locale. On l’aura compris: en posture de président du Comité d’organisation de ladite rencontre, le secrétaire général du ministère de la Communication (Mincom) a surtout exalté l’implication des autorités camerounaises. «C’est la seconde fois en l’espace de 10 ans», a appuyé Aimé-Robert Bihina.

Le président de la section locale de l’UPF a salué les efforts de la diplomatie camerounaise pour obtenir l’organisation des assises qui font la crédibilité de son pays. Selon lui, le label Cameroun a lourdement pesé lors des arbitrages entre de multiples candidatures d’envergure. «Notre pays fait office de vivier de liberté d’expression, de vivier professionnel et de laboratoire d’éclosion de la presse. Sur le plan diplomatique, c’est un atout indéniable», s’est réjoui le vice-président international de l’UPF. Occasion pour évoquer «des nuits dont on sort lessivé et qu’il faut enchaîner avec la planification de voyages à l’étranger, de réceptions d’hôtes étrangers, d’anticipations, de négociation internationale. Aujourd’hui, les retombées de ce travail sont là».

En cette rencontre professionnelle, le rédacteur en chef de la télévision nationale camerounaise voit une opportunité de rayonnement du pays. «Au moins 400 hommes et femmes exerçant au sein de l’espace francophone et plus de 200 originaires des pays comme la Serbie, la Guyane, la Thaïlande, la Géorgie, la France, la Suisse… Sur le plan diplomatique, de nombreux projecteurs seront braqués sur nous», a-t-il répété.

«Précédent»
Son propos est davantage conforté par celui émis par Madiambal Diagne. «Nous avons été une première fois au Cameroun en 2009.On y avait trouvé beaucoup de bonheur. 10 ans après, nous revenons. La section camerounaise, par sa perspicacité et sa vitalité, est digne de tenir une nouvelle fois les assises», avait indiqué le président de l’UPF lors de sa visite officielle à Yaoundé en février 2019.

Celui-ci, avise Aimé-Robert Bihina, est aiguillonné par le thème inscrit à l’ordre du jour. «Aux participants de lui donner des extensions dans un cadre défini par le secrétariat général de l’UPF. On travaillera par exemple sur diverses questions en rapport avec ce thème très lié à l’actualité», a projeté le journaliste camerounais.

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