Selon Akinwuni A. Adesina, le président de la Banque africaine de développement (Bad), c’est le taux de croissance espéré en Afrique cette année. Le Nigérian l’a fait savoir le 5 février 2019 à Abidjan, au cours d’une adresse aux membres du corps diplomatique accrédités en Côte d’Ivoire. Poussé par une légère remontée des cours des matières premières, par la demande intérieure et par les investissements dans les infrastructures, le PIB réel de l’Afrique a continué de s’améliorer en 2018 pour atteindre 4,1%, après un fléchissement marqué à 2,1% en 2016. Sur la foi de ces données qui alimentent les projections de la Bad, la croissance du continent devrait donc stagner autour de 4%, jusqu’en 2020.