Cette année, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) célèbre la journée à elle dédiée dans cette localité du Sud-Cameroun.
Cette année, il faut davantage l’encourager. Et pour le faire, Meyomessi, dans les confins du Sud-Cameroun, accueille l’événement le 20 octobre 2018. Selon le Pr Marie-Thérèse Abena Ondoa, le gouvernement camerounais, via le ministère dont elle a la charge, prévoit des séances d’informations en vue d’outiller « les ouvrières de la terre ». A en croire la Minproff, le menu met un point d’honneur sur une thématique variée. Celle-ci englobe entre autres : l’accès au crédit, l’entreprenariat féminin, l’accès au foncier et à la santé, la femme rurale et les TIC, la femme rurale et la culture de la paix, l’initiation à la transformation des produits vivriers, la participation à des débats radiophoniques ou télévisés, l’action gouvernementale en faveur de la femme rurale etc.
Ce menu ambitionne également de dresser l’état des lieux des problématiques courantes en zones rurales. Notamment celles liées au faible niveau d’éducation des filles, les discriminations et les violences faites aux femmes, le taux élevé de mortalité maternelle, le faible pouvoir économique des femmes, leur faible participation à la vie publique et aux « decision-making ».
A propos de la Journée internationale de la femme rurale
Connue au départ (2008) sous le nom de Journée internationale des paysannes, elle est depuis 2012 répertoriée comme étant la journée internationale de la femme rurale.
C’est l’ONU qui en est à l’origine. Pour la 23è édition, Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies dit mettre la femme rurale à contribution dans la perspective d’atteinte des ODD : «Nous devons mettre à profit cette force pour atteindre nos trois objectifs interdépendants pour 2015, qui consistent à accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, à adopter une nouvelle perspective de développement durable et à conclure un accord universel et efficace sur le climat », déclare le patron de l’Onu.
Jean-René Meva’a Amougou