Cette somme est l’équivalent de 20 millions d’euros. Il s’agit de l’argent mis à la disposition du Cameroun, via la Banque allemande de développement (KFW), par l’Union européenne (UE). Ce pactole est destiné au financement du Programme de développement économique et social des villes secondaires exposées à des facteurs d’instabilité (PRODESV). Celui-ci est inscrit dans le Programme indicatif national (PIN) du 11e Fonds européen de développement (FED) en faveur du Cameroun et piloté sur le terrain par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM). Le 13 novembre 2018 à Yaoundé, trois conventions ont été signées entre toutes ces parties.
Selon Alamine Ousmane Mey, ce dispositif, d’une durée de six ans, vise les villes du Sud (Campo, Mintom), l’Est (Kentzou, Kette, Bétaré-Oya, Garoua – Boulaï), l’Adamaoua (Djohong, Meiganga, Ngaoui), le Nord (Baschéo, Madingring, Touboro) et l’Extrême Nord (Mogodé, Mozogo, Kai-Kai).