Le Fonds pour la stabilisation du bassin du lac Tchad a été lancé à Niamey (Niger) le 17 juillet dernier. C’était à l’occasion du deuxième Forum des gouverneurs de la région d’intervention de la commission du bassin du lac Tchad (CBLT).
Le fonds servira à financer la stratégie régionale de stabilisation, de redressement et de résilience (SRS) du bassin du lac Tchad, adoptée lors de la dernière conférence des chefs d’État et de gouvernement en août 2018. Pour sa première phase, son enveloppe est fixée à 100 millions de dollars.
Conçu avec la caution du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, il servira de mécanisme de réponse rapide aux actions néfastes de la secte Boko Haram sur l’économie et la vie de la région. Le fonds rétablira une surveillance civile efficace, en améliorant la fourniture des services de base et en renforçant les moyens de subsistance dans les quatre pays riverains du lac Tchad. Il démarre ses activités en septembre prochain. Sa durée est de deux ans, et il sera opérationnel dans les huit régions touchées des quatre pays riverains (Cameroun, Niger, Nigéria et Tchad).
Parmi les promesses de contribution figure celle du gouvernement de la Suède, octroyée lors de la cérémonie de signature. Elle est de 80 millions de couronnes suédoises (environ 8 millions de dollars US). On a également l’assistance des gouvernements de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Union européenne. La Banque africaine de développement (Bad) a également fait une promesse.
Zacharie Roger Mbarga