Institutions spécialisées et agences d’exécution de la CEEAC: un audit dans le pipe

Un appel à manifestation d’intérêt a cours depuis le 3 mai en vue du recrutement d’un cabinet pour la réalisation d’un audit institutionnel et opérationnel.

Les institutions spécialisées (IS) et agences d’exécution (AE) de la CEEAC vont faire dans les prochaines semaines l’objet d’un audit. C’est ce qu’il ressort de l’appel à manifestation d’intérêt lancé ce 3 mai 2022 par la Commission de la CEEAC. L’institution sous-régionale a décidé de procéder au «recrutement d’un cabinet pour la réalisation d’un audit institutionnel et opérationnel». L’avis précise que celui-ci aura pour objectif spécifique «d’établir un diagnostic sur le fonctionnement des IS et AE; de formuler des recommandations relatives aux renforcements nécessaires pour s’arrimer aux nouvelles dispositions du Traité révisé, au règlement financier et aux Statut du personnel de la CEEAC, ainsi qu’aux décisions de la 19ème Conférence des chefs d’État et de gouvernement».

L’initiative de la Commission de la CEEAC s’appuie justement sur l’article 3 de la décision N0 09/CEEAC/CCEG/XIX/21. Cette disposition lui donne mandat de «réaliser un audit institutionnel afin de disposer d’une évaluation générale sur la pertinence, l’efficacité, et l’efficience de leurs missions et valeur ajoutée dans le développement de l’économie régionale». Sont ainsi concernées les quatre institutions spécialisées de la CEEAC, à savoir «la Commission régionale de Pêche du Golfe de Guinée (Corep); le Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC); le Centre d’Application et de prévention climatologique de l’Afrique centrale (CAPC-Ac); et le Centre régional de Sécurité maritime d’Afrique centrale (Cresmac) dont le siège se trouve à Brazzaville», renseigne l’avis.

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Les cinq agences d’exécution de la CEEAC sont également sur le gril. Car une fois recruté, il appartiendra en effet au Cabinet de se déployer pour «analyser et apprécier le cadre de gouvernance; décrire la structure organisationnelle; examiner la gestion administrative et juridique; apprécier l’adéquation des ressources matérielles et financières mises à leur disposition et les mandats qui leur sont confiés; et faire une analyse du mécanisme de financement de chaque IS et AE». Il est par ailleurs attendu l’état de la situation contractuelle des employés et consultants; l’équilibre géographique des experts et l’équité genre dans les postes; un inventaire des immobilisations, un état des créances et une cartographie géographique des IS et AE.

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Théodore Ayissi Ayissi

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